“Nous avons demandé à la Cour suprême de se saisir de ce cas important et nous sommes confiants dans le fait que le décret du président Trump est bien dans le cadre de ses attributions, afin de garder le pays en sécurité et de protéger notre peuple du terrorisme.”
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“La balance penche en faveur du gouvernement”
La Cour suprême examinera donc le décret en octobre, mais d’ici là, elle autorise en partie son application puisqu’il s’appliquera dorénavant aux personnes “n’ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux États-Unis”. Au sujet des réfugiés, l’institution dominée par les conservateurs précise :
“En ce qui concerne les réfugiés qui ne disposent pas de telles relations, […] la balance penche en faveur du gouvernement américain et de son besoin de garantir la sécurité nationale.”
#SCOTUS says President Trump's travel ban can go into effect for foreigners who lack a "bona fide relationship" with someone in the U.S. pic.twitter.com/LwbWKBrLUE
— Brad Heath (@bradheath) 26 juin 2017
Cette décision a été immédiatement fustigée par l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), qui a déclaré dans la foulée du verdict : “on le retrouvera [Donald Trump, ndlr] au tribunal.”
BREAKING: #SCOTUS to take up Trump's Muslim ban.
— ACLU National (@ACLU) 26 juin 2017
We'll see him in court. #NoMuslimBanEVER