Face à la tragédie, Internet s’est mobilisé, à sa manière, en mode crowdsourcing (“production participative” en français). L’impulsion a été donnée par des étudiants en muséologie de l’université d’État de Rio de Janeiro (Unirio). Leur initiative, racontée par le journal O Globo et relayée par Slate, a commencé en petit comité, en s’envoyant, entre soi, des photos des artefacts perdus. L’action s’est ensuite étendue aux amis et amis d’amis, avant de rallier toute la toile.
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Some of the artifacts. pic.twitter.com/Q5BXxQZmBQ
— Marina Amaral (@marinamaral2) 3 septembre 2018
Les étudiants ont rapidement reçu plusieurs milliers d’e-mails comportant photos et vidéos qu’il leur faudra archiver. Dans la foulée, LE poids lourd du partage de connaissances en ligne, Wikipédia, a pris la relève avec un tweet (un peu) partagé :
There were over 20 million objects inside the #MuseuNacional. Did you take a photo of any of them? Help us preserve the memories of as many as we can and add them to @wikicommons. Here's how to do it from your desktop: pic.twitter.com/jMwbj15Kg3
— Wikipedia (@Wikipedia) 4 septembre 2018
“Il y avait plus de 20 millions d’objets à l’intérieur du #MuseuNacional. Vous aviez pris une photo de l’un d’entre eux ? Aidez-nous à préserver la mémoire du plus grand nombre possible d’entre eux et ajoutez les sur @wikicommons. Voici la marche à suivre depuis votre navigateur.”
Qu’en résultera-t-il à la fin ? Les médias semblent s’être accordés sur l’expression de “panthéon virtuel”. Chic et ambitieux.