Dans la nuit du 12 au 13 avril, le quartier général de campagne de Marine Le Pen a été visé par une tentative d’incendie sans gravité. La présidente du Front national a annoncé qu’elle porterait plainte.
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Jeudi 13 avril, vers 2 heures et demie du matin, les pompiers sont intervenus sur un incendie qui s’est déclaré au rez-de-chaussée de l’immeuble parisien abritant le QG de campagne de Marine Le Pen dans le 8e arrondissement de Paris, rapporte le quotidien Le Monde. Le feu, “rapidement maîtrisé” a “dégradé une porte et un paillasson”, selon un porte-parole des pompiers. Aucune victime n’est à déplorer. Selon une source policière, l’origine de cet incendie n’est “pas naturelle, probablement d’origine criminelle”. Sur la façade de l’immeuble, l’inscription “FN vs KLX” a été taguée.
“Je suppose qu’il s’agit là d’un acte probablement d’un groupuscule d’extrême gauche. Ces groupuscules se sentent en toute impunité depuis des mois, a réagi Marine Le Pen. Ce sont ceux qui ont détruit des commerces, brûlé des voitures au moment des manifestations, qui s’attaquent à la police. Je ne suis pas étonnée parce que le gouvernement de François Hollande les laisse faire depuis des mois alors que j’ai réclamé à plusieurs reprises [leur] dissolution.”
Selon Le Monde, un groupe appelé “Combattre la xénophobie” aurait contacté l’AFP pour revendiquer cette tentative d’incendie. L’interlocuteur aurait déclaré que l’action aurait été perpétrée, à l’aide de cocktails Molotov, en mémoire d’un jeune homme appelé Loïc “tabassé par des militants FN il y a dix ans”. D’après cette personne, des actes similaires à cette tentative d’incendie “continuer[ont] tous les jours jusqu’aux élections”. Le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl a condamné cet acte qu’il juge “inacceptable”. Contactée par Le Figaro, Marine Le Pen a quant à elle annoncé son intention de porter plainte.