Pas de réseau ? Pas de WiFi ? Pas de problème !
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Guerre de communication
L’exemple de FireChat s’inclut pour autant dans un mouvement plus large : Internet, au même titre que la rue, est devenu le relai privilégié des révoltes.
Et la révolution des parapluies ne déroge pas à la règle. Elle est ainsi le théâtre d’une guerre de la communication intense entre les autorités et les rebelles. Censure d’un côté : il y a une semaine, les échanges de photos sur l’application mobile Instagram étaient en effet rendus impossibles dans toute la Chine. Unité de l’autre : sur le web, les manifestants coordonnent leurs actions afin de renvoyer une image puissante comme le montre le tweet ci-dessous.
OK, so *this* is the best image so far from the HK protests! (via Reddit, but not sure of real source): pic.twitter.com/ZHYLaQCN5N
— Steven Millward (@SirSteven) 2 Octobre 2014
Par des biais plus classiques, note l’Express, la presse chinoise officielle accuse ce mouvement pro-démocratie d’être “animé par des extrémistes politiques”. Selon les médias inféodés au pouvoir communiste, il “ruine l’image de Hong Kong” et “[profite] de l’idéalisme et de l’enthousiasme des étudiants pour promouvoir une avancée démocratique”. Le Global Times, quant à lui, annonce, définitif, qu’il est “voué à l’échec”.
Wait and see.