Plus de pailles outre-Manche d’ici 2018 ?
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Un milliard de pailles sont utilisées et jetées chaque jour dans le monde, soit suffisamment de pailles pour faire chaque jour cinq fois le tour de la Terre. Chaque année, 1,5 million d’animaux marins meurent à cause du plastique (dont les pailles) qu’ils ingurgitent.
D’après Libération, les Britanniques utilisent 8,5 milliards de pailles, mais le Royaume-Uni s’apprête à s’engager pour contrer le désastre écologique que constitue le plastique à usage unique. Les pailles donc, mais également les touillettes et les cotons-tiges pourraient bientôt disparaître du pays. C’est en tout cas ce qu’encourage la cheffe du gouvernement, Theresa May :
We are clogging up one of the earth’s greatest natural resource with harmful plastic and – for the sake of this and future generations – we must take action now #CHOGM18 https://t.co/jRCsXcsKYK pic.twitter.com/QdQbSkKbxk
— Theresa May (@theresa_may) 19 avril 2018
“Nous encombrons l’une des plus grandes ressources naturelles de la Terre et – pour le bien de cette génération et des générations futures – nous devons agir maintenant.”
Des alternatives existent
Le ministre de l’Environnement, Michael Gove, a déclaré à la BBC qu’il s’agissait d’une “urgence mondiale”. Ce jeudi 19 avril, le Royaume-Uni a donc annoncé qu’une consultation allait être organisée avec pour but d’adopter une loi d’ici la fin de l’année 2018. Et les pays membres du Commonwealth sont invités à emboîter le pas des British.
Aux États-Unis, la ville de Seattle a par ailleurs pris la même résolution il y a six mois. En France, il faudra attendre le 1er janvier 2020 pour voir les gobelets, les verres et les assiettes en plastique disparaître de nos placards et grandes surfaces.
Pour ceux qui ne pourraient pas se passer de leur paille en plastique pour siroter leurs cocktails estivaux, la biodégradable se trouve être une excellente alternative. Il existe même désormais des pailles comestibles : fabriquées à partir d’algues, elles peuvent se manger, mais également se dégrader dans la nature ou être compostées.
Il y a quelques semaines, le biologiste et ancien président du Muséum national d’histoire naturelle Gilles Bœuf nous expliquait l’urgence qu’il y a à stopper la pollution et à agir pour protéger les océans :
https://www.facebook.com/konbininews/videos/381672115648299/