Ex-espion empoisonné : la France soutient le Royaume-Uni face à la Russie

Ex-espion empoisonné : la France soutient le Royaume-Uni face à la Russie

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PARIS, FRANCE – JULY 05: French President Emmanuel Macron escorts Mahmoud Abbas after a meeting at Elysee Palace on July 5, 2017 in Paris, France. Palestinian President Mahmoud Abbas wants to mobilize international support to stop Israeli practices in Palestinian territories. (Photo by Aurelien Meunier/Getty Images)

Ce jeudi 15 mars, Emmanuel Macron a apporté son soutien à Londres dans l’incident diplomatique qui l’oppose à Moscou depuis l’empoisonnement d’un ancien agent double russe.

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L’empoisonnement le 4 mars dernier de l’ex-espion Sergueï Skripal et de sa fille de 33 ans, Youlia, a mis à mal les relations diplomatiques entre la Russie et le Royaume-Uni. Retrouvés inconscients sur un banc de Salisbury, en Angleterre, après avoir été empoisonnés avec un agent neurotoxique. Ils avaient été hospitalisés dans un “état grave”.

En l’absence d’explications convaincantes, la Première ministre Theresa May est montée au créneau le 14 mars, en annonçant l’expulsion de 23 diplomates présents sur le sol britannique, la suspension de “tous les contacts bilatéraux de haut niveau prévus entre le Royaume-Uni et la Russie”, ainsi que le boycott de la Coupe du monde 2018 (qui aura lieu en Russie l’été prochain).

Jeudi 15 mars, après s’être entretenu avec Theresa May, Emmanuel Macron a pris position dans ce bras de fer diplomatique, comme le montre ce communiqué de presse de la présidence de la République :

“Depuis le début de la semaine, le Royaume-Uni a tenu la France étroitement informée des indices recueillis par les enquêteurs britanniques et des éléments démontrant la responsabilité de la Russie dans l’attaque. La France partage le constat du Royaume-Uni qu’il n’y a pas d’autre explication plausible et exprime à nouveau sa solidarité à l’égard de son alliée.”

Puis Emmanuel Macron a annoncé, comme le rapporte Paris Match, qu’il comptait prendre “des mesures” dans les jours à venir, avant de se placer encore plus clairement dans le camp britannique :

“Je condamne avec la plus grande fermeté cette attaque inacceptable. Tout porte à croire que la responsabilité est attribuable à la Russie et en cela le travail mené par les services britanniques, partagé avec les services français, le confirme.”

Même prise de position outre-Atlantique, où le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a lui aussi affiché son soutien à Londres, expliquant être, “comme toujours”, “aux côtés du Royaume-Uni pour défendre et protéger la sécurité de tous les citoyens” :