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Une artiste désexualise les poupées Bratz

Une artiste désexualise les poupées Bratz

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Par Constance Bloch

Publié le

Ma soeur et moi avons grandi en jouant avec des poupées de seconde main et des jouets faits maison dans la belle nature qu’offre la Tasmanie. J’aime le fait de réparer et réutiliser des objets déjà utilisés pour leur donner une deuxième vie.

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Vers l’avènement des poupées “normales” ?

Si cela fait des années que beaucoup de gens (ou presque) s’accordent à dire que l’image et les mensurations surréalistes de la Barbie (et aussi de la Bratz) feraient bien de changer, il semblerait que les choses soient doucement en train d’évoluer. En effet, les initiatives pour proposer des alternatives aux poupées dotées de mensurations délirantes se multiplient.
Il y a quelques mois, c’était Lammily qui commençait à être commercialisée aux États-Unis. Sa particularité ? Elle se base sur les mensurations moyennes du corps d’une Américaine de 19 ans, disponible à la vente en ligne (pour 25 dollars). Et en plus d’avoir des mensurations “normales”, la poupée est proposée avec un kit d’accessoires à “imperfections”. Ainsi, cicatrices, vergetures, acné et bleus sont tout autant d’options proposées pour la personnaliser à sa guise, tout comme le sont également tatouages, taches de rousseur ou lunettes de vue.
Sonia Singh a elle aussi décidé à plus petite échelle de vendre ses poupées. Et en trois jours le succès est au rendez-vous : il n’y a déjà plus de stock. L’artiste prévoit de continuer à en récupérer afin de leur donner une deuxième vie, et une image plus proche de la réalité. Mais en attendant, le mieux est encore de sauver vous-mêmes ces poupées afin qu’elles cessent de véhiculer une image erronée de la femme auprès des jeunes enfants.