Oui, la lingerie écolo, ça peut être sexy

Oui, la lingerie écolo, ça peut être sexy

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Par Jeanne Pouget

Publié le

Quatre jeunes entrepreneures françaises lancent Olly, une marque de lingerie responsable et jolie. 

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Du 10 au 14 octobre, Konbini s’associe à l’opération “La France des solutions” de Reporters d’espoirs pour parler d’initiatives positives qui donnent envie d’agir. Aujourd’hui, focus sur Olly : de la lingerie sexy qui respecte la planète.

“Nous sommes parties d’un constat très simple. L’industrie de la mode telle qu’on la connaît aujourd’hui est extrêmement néfaste à l’environnement, aux droits des hommes et des femmes et à notre santé. Et pourtant, très peu d’alternatives existent. Il est extrêmement difficile de trouver des vêtements, et en particulier de la lingerie, qui concilient éthique et esthétique”, expliquent les jeunes femmes.

Ne se reconnaissant pas dans les designs des pièces de lingerie éthique déjà existants, les deux Clémentine, Maud et Mathilde décident de créer elles-mêmes leur propre marque. Elles se lancent d’abord sur quatre modèles de culottes en coton, tulle et dentelle dans trois coloris (deux modèles noirs, un modèle blanc et un modèle bleu) faciles à assortir avec les soutiens-gorge des futures acheteuses.

Leur objectif : montrer que non, la mode éthique n’est pas forcément moche. Et que lingerie éthique ne rime pas nécessairement avec un machin informe gris façon Bridget Jones.

Des culottes transparentes

Conscientes de l’impact de l’industrie de la mode sur la planète, les quatre jeunes entrepreneures voulaient prendre trois engagements forts. Utiliser des tissus écologiques, comme le coton biologique, qui est produit sans OGM ni pesticides et est bien moins gourmand en eau que le coton conventionnel ; se servir de teintures labellisées Oeko-Tex 100, sans produits toxiques ; et enfin produire en Hongrie, afin de limiter l’impact environnemental lié au transport.

En plus d’être irréprochables du côté éthique, les culottes Olly sont garanties sans perturbateurs endocriniens : “Deux tiers de nos vêtements contiennent des perturbateurs endocriniens (NPE, phtalates…), pourtant interdits par l’Union européenne, qui peuvent altérer la fertilité et se transmettre de la mère à l’enfant. Ces substances pénètrent d’autant plus lorsque le vêtement est porté à même la peau et que cette dernière est humide.” Autant vous dire qu’une culotte pas écolo c’est pas super pour le corps.

Donc oui, produire et consommer autrement la mode c’est possible. Et plein de jeunes en France et à travers le monde contribuent chaque jour à innover et à trouver des solutions pour ça. La lingerie Olly se lance aujourd’hui avec les culottes et ambitionne de se développer dans le futur avec les soutiens-gorge et même des sous-vêtements masculins dans la même veine. Rendez-vous dans les prochaines semaines sur la plateforme Ulule pour des précommandes (25 euros la culotte en avant-première), puis sur leur e-shop. Stay tuned ! 

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