Selon les données de Duolingo, le français est la langue la plus prisée derrière l’anglais sur l’appli d’apprentissage.
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Malcolm avait raison : la vie est injuste. Et parmi les nombreuses raisons de s’en plaindre, nous sommes loin d’être tous égaux devant l’apprentissage d’une langue étrangère.
Depuis son lancement en 2011, l’application Duolingo vous promet cependant d’apprendre une nouvelle langue en gagnant des points, tout comme dans un jeu vidéo. Une méthode d’apprentissage qui fait la clé de son succès puisque la plateforme est désormais déclinée dans 194 pays, revendique 120 millions d’utilisateurs et permet d’apprendre 19 langages différents.
En mai dernier, la firme a indiqué de nombreux chiffres sur lesquels Quartz s’est appuyé pour créer une carte des apprentissages de langue dans le monde.
53 % des utilisateurs apprennent l’anglais
Après un premier regard global sur l’atlas de l’apprentissage selon Duolingo, la priorité est largement donnée à l’anglais : 53 % de ses utilisateurs tentent de l’apprendre.
Mais il faut savoir que la langue de Shakespeare Nick Cave est la plus largement proposée aux utilisateurs. Ainsi, d’après Quartz, c’était encore en mai dernier l’unique idiome étranger proposé aux Thaïlandais qui suivent les cours de l’application – et c’est en fait toujours le cas.
L’anglais est la première langue la plus apprise sur Duolingo dans 116 pays sur 194 répertoriés. Or derrière l’anglais, la langue de Molière Jean Rochefort est la langue la plus prisée sur l’application. C’est la première langue dans 35 pays, devant l’espagnol (32 pays) et l’allemand (9 pays). Le français est aussi la seconde langue la plus apprise sur l’application dans 77 États, devant l’espagnol (57 pays), l’allemand (29 pays) et l’anglais (13 pays).
L’exemple suédois
Chose amusante, la langue la plus apprise avec Duolingo en Suède est… le suédois. Bozena Pajak, qui dirige les recherches autour de ces données pour l’application, l’explique du fait de l’immigration, ajoutant d’après elle qu’“un Suédois sur six est né hors des frontières suédoises en 2015”. Selon Bozena Pajak, c’est aussi le cas d’autres pays comme les États-Unis ou la Norvège.