Carles Puigdemont continue son combat pour l’indépendance de la Catalogne depuis la Belgique

Carles Puigdemont continue son combat pour l’indépendance de la Catalogne depuis la Belgique

“Placer le problème de la Catalogne au cœur de l’Europe”

Entre-temps, le procureur général de l’État espagnol, Jose Manuel Maza, a demandé que M. Puigdemont et d’autres dirigeants catalans soient poursuivis pour “rébellion, sédition et malversation”. Si la justice espagnole retient la charge de rébellion et que le caractère violent de l’insurrection est prouvé, Carles Puigdemont encourra une peine de trente ans de prison.
À Bruxelles, Carles Puigdemont s’est entretenu avec Paul Bekaert, avocat spécialisé dans le droit d’asile et le droit de l’extradition qui s’est notamment fait connaître pour avoir défendu d’anciens membres présumés de l’organisation basque indépendantiste ETA.
Depuis, la rumeur courait : l’ancien président de la Catalogne était en Belgique pour obtenir l’asile politique, ce qu’il a fermement démenti lors d’une conférence de presse donnée en trois langues. S’il a fui l’Espagne, c’est par peur des représailles et de “l’agressivité de l’État espagnol” : “Je suis ici à la recherche de garanties”, a-t-il expliqué.
Le choix d’installer son gouvernement à Bruxelles, siège de l’Union européenne, n’est pas anodin :

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“Nous avons donc décidé de déplacer le gouvernement catalan – dont je serai président – à Bruxelles, afin de placer le problème de la Catalogne au cœur de l’Europe.”

Le combat n’est donc pas terminé. Quant à savoir quand Carles Puigdemont regagnera la Catalogne, la question reste ouverte. Peut-être après les élections anticipées du 21 décembre dont il s’est engagé à reconnaître le résultat ?

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