Le duo électro partagé entre la Californie et l’Afrique du Sud nous fait vibrer avec sa musique pleine d’ondes positives.
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La douceur des températures de mars nous rappelle que l’été n’est plus si loin. C’est le moment idéal pour découvrir Vicente Espi et Arielle Vakni du groupe Anima!, qui va nous faire bouger cet été. Pour l’instant, son titre le plus connu est “Silver Screen”.
On y retrouve toute l’esthétique éthérée d’une chanson de FKA Twigs avec le large spectre vocal d’Arielle, le son enivrant des violons, les rythmes du sud et un synthétiseur analogique Jupiter-8. Un régal. Pour Arielle, la musique d’Anima! a pour but de célébrer chaque individu. Pour elle, “chaque personne se définit par une somme d’instants uniques et de décisions personnelles. Chaque pierre, chaque vague, chaque naissance et chaque mort ne sont que les pièces d’un même puzzle”.
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“À travers notre musique, nous voulons montrer que la vie est magnifique, et à quel point il est apaisant de savoir que tout ce qui arrive était censé se produire et que nous sommes tous des êtres précieux, créatifs et inspirés avec de jolis culs et de beaux cheveux.”
Le message de l’album se centre sur l’être humain, comme l’explique Vicente : “Nous voulons promouvoir l’idée qu’il faut vivre le moment présent de manière positive.” L’artiste veut également encourager les gens à “découvrir leur beauté intérieure”.
“Découvrir sa beauté et son unicité est pour moi l’un des principaux sens de la vie, poursuit-il, mais il y a tellement d’éléments parasites qui essayent, sans qu’on s’en aperçoive, de faire entrer tout le monde dans un moule.”
Anima! tire ses influences d’artistes comme The Acid, Fyfe, Arca ou encore Thom Yorke même si le groupe est né de la passion pour la danse, l’être humain et la musique expérimentale, comme le souligne Arielle.
Un membre du duo vient de Californie, tandis que l’autre est originaire d’Afrique du Sud. Ils ont donc à la base des visions de la vie totalement différentes. Mais tous deux ont une certitude : “Nous avons tous des points communs qui nous permettent de nous connecter.”
Travail à distance
La distance représente cependant un réel problème. “Nous ne pouvons jamais nous produire en concert sans que l’un d’entre nous ne se retrouve aux prises avec des problèmes administratifs,” explique Vicente.
Pour l’instant les deux artistes travaillent à distance et ont prévu une tournée en Amérique dès que tout sera au point niveau visas.
En attendant, Arielle et Vicente continuent à faire de la musique chacun de leur côté de l’océan et se produiront en France au mois de mai. Suivez leur page Facebook pour ne rien manquer de leur actualité.
Traduit de l’anglais par Erika Lombart
