Magou Doucouré et Tanya Romanenko remportent le concours d’éloquence de la D1 Arkema

Publié le par Eve Chenu,

Magou Doucoure et Tanya Romanenko, en compagnie de la ministre Roxana Maracineanu (Insta Stade de Reims)

Les 10 finalistes ont fait entendre leur voix sur des sujets de société (et elles ont assuré) !

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Ce jeudi 14 avril, sur les planches de l’Olympia à Paris, se tenait la finale du concours d’éloquence de la D1 Arkema. Présentée par Julie Gayet, cette nouvelle édition a mis en lumière d’importants sujets de société. Racisme, homosexualité dans le football, santé mentale et harcèlement ont, tour à tour, été évoqués. L’occasion, selon Mohamed Slim, président de Prométhée Éducation, association co-organisatrice ayant préparé les oratrices, “de départager les joueuses sur le terrain des plaidoiries”.

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Julie Peruzzetto (Issy 92), Shana Battouri (Soyaux), Selma Bacha (OL), Miranda Smith (Fleury), Tanya Romanenko (Stade de Reims), Agathe Donnary (Issy 92), Siga Tandia (Soyaux), Marie Levasseur (Fleury), Emelyne Laurent (OL) et Magou Doucouré (Stade de Reims) se sont ainsi succédé sur scène. Lors d’une incroyable joute verbale, les joueuses ont partagé expériences personnelles, bons mots et références en tout genre, de Martin Luther King à Jean-Paul Sartre, en passant par Rihanna.

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Le Stade de Reims ramène la coupe à la maison

Après une délibération difficile pour les membres du jury (et on les comprend), les joueuses du Stade de Reims, Magou Doucouré et Tanya Romanenko, décrochent le premier prix. Une victoire méritée pour les deux oratrices, qui se sont exprimées à cœur ouvert. Magou Doucouré est revenue, non sans émotion, sur les insultes racistes dont elle a été victime lors d’un match, récemment, tandis que Tanya Romanenko, d’origine ukrainienne, a mis en parallèle le mental dans le sport et les chamboulements de la guerre.

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La deuxième place est remportée par la solaire Siga Tandia, capitaine de Soyaux, qui a évoqué avec brio le poids des insultes homophobes. Enfin, Marie Levasseur (Fleury) décroche la troisième place pour son discours poignant sur l’omerta qui entoure le harcèlement dans le milieu sportif. Des joueuses de haut niveau, qui n’assurent décidément pas que sur le terrain.