Au XVIIe siècle, le peintre néerlandais Ferdinand Bol peignait un petit garçon sapé comme un prince, coupe à la main, cheveux soyeux comme quelqu’un qui n’a pas besoin de manifester pour ses droits à la retraite et regard droit qui te refuse ton augmentation même s’il n’a que 8 ans. L’origine de cette assurance foudroyante a peut-être été trouvée par une mère et sa fille qui se baladaient à la National Portrait Gallery – où est exposé le portrait – et se sont retrouvées abasourdies face à ce qui semble être des Nike aux pieds du nepo baby.
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Il n’en fallait pas plus pour que le duo se réjouisse de s’imaginer avoir affaire à un voyageur temporel. Ravi de l’engouement suscité autour du tableau, le musée londonien a raconté au Sun avoir partagé un tweet proposant à son public de repérer par lui-même le “détail moderne caché dans le tableau”.
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Bien vite, le portrait – qui représenterait un certain Frederick, sûrement le fils de l’artiste – a fait le tour des réseaux, chacun·e y allant de sa théorie quant à savoir comment le petit Fred se serait retrouvé chaussé de Nike, 400 ans avant la création de la marque à la virgule.
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Qu’il s’agisse d’un gamin portant des Nike, de la théorie selon laquelle l’époux d’Anne Hathaway serait une réincarnation de William Shakespeare (lui-même marié à une Anne Hathaway de son vivant), d’une marque de bière repérée dans des tableaux d’antan ou de celle qui voit le personnage d’un tableau de 1937 scroller sur un téléphone, Internet est toujours friand de glitches historiques et de possibilités de voyages dans le temps. Ce n’est pas nous qui allons casser l’ambiance et on espère bien que Frederick était la sensation de son patelin grâce à sa paire chopée sur le black market des excursions intergénérationnelles.