Pour Noël, il risque de faire plus chaud au pôle Nord que dans certaines villes de France

Publié le par Jeanne Pouget,

On July 12, 2011, crew from the U.S. Coast Guard Cutter Healy retrieved a canister dropped by parachute from a C-130, which brought supplies for some mid-mission fixes.
The ICESCAPE mission, or “Impacts of Climate on Ecosystems and Chemistry of the Arctic Pacific Environment,” is NASA’s two-year shipborne investigation to study how changing conditions in the Arctic affect the ocean’s chemistry and ecosystems. The bulk of the research takes place in the Beaufort and Chukchi seas in summer 2010 and 2011.
Credit: NASA/Kathryn Hansen
For updates on the five-week ICESCAPE voyage, visit the mission blog at: go.usa.gov/WwU

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Une balise météorologique flottant au nord de l’île norvégienne de Spitzberg a relevé, le jeudi 21 novembre, une température de zéro degré. Soit 20 degrés de plus que la moyenne enregistrée dans la région à cette période, où il fait habituellement largement en dessous de zéro. Autrement dit, il fait presque plus chaud dans certains coins du pôle Nord qu’actuellement dans plusieurs villes de France, et ce sans la moindre présence du soleil, situé en permanence sous la ligne d’horizon en cette saison. Les températures n’en finissent pas d’augmenter : le mois dernier déjà, les scientifiques alertaient sur des températures anormalement élevées et l’accélération de la fonte des glaces.

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Par conséquent, nous assistons à une réduction de la superficie couverte par la banquise, qui atteint actuellement un record à la baisse pour cette période de l’année, selon les calculs effectués le 20 décembre par le Centre de données américain sur la neige et la glace, rapportés par l’agence Reuters. En effet, l’Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale et l’année 2016 est en passe de devenir l’année la plus chaude de l’histoire moderne. En cause : nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi le phénomène climatique d’El Niño, qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l’eau dans l’océan Pacifique Sud.

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Réchauffement climatique oblige, des chercheurs annoncent à moyen terme un océan Arctique dépourvu de glace l’été, et ne retrouvant une banquise qu’à la fin de l’hiver. Pour certains, cela pourrait se produire dès 2030. Une perturbation climatique dont l’impact est perceptible tant à petite qu’à grande échelle : déplacement et disparition des communautés humaines, de la faune et de la flore locales – dont le fameux ours polaire–, sans oublier la fonte des glaces entraînant l’élévation du niveau des océans et engloutissant des îles pourtant situées à l’autre bout du monde. Une réaction en chaîne qui ne fait malheureusement que s’accélérer. D’où l’urgence de préserver au maximum les régions des pôles, sensibles et cruciales à l’équilibre climatique.

À lire -> Obama interdit définitivement les nouveaux forages en Arctique

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