En images : des pubs dystopiques pour montrer aux Américains les dangers du réchauffement climatique

En images : des pubs dystopiques pour montrer aux Américains les dangers du réchauffement climatique

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Par Matthew Kirby

Publié le

Dans quelques décennies, vous pourrez surement découvrir la statue de la Liberté avec un masque et un tuba.

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Le déni de Donald Trump sur la question du changement climatique et les décisions qu’il a prises jusqu’à présent en matière de politique environnementale font peser un risque important sur le territoire nord-américain. Walden Hyde, une agence de publicité basée dans l’État du Colorado, a voulu illustrer ces risques et l’impact que pourrait avoir demain cette négligence sur des lieux emblématiques du pays par le biais d’une série d’affiches touristiques parodiques penchant vers la dystopie.

Sur l’un de ces posters, la statue d’Abraham Lincoln, haute de 5,8 mètres et installée à l’intérieur de son mémorial à Washington DC, est complètement submergée, se muant en nouveau spot de plongée à découvrir. Une autre création montre des amateurs de kayak s’en donnant à cœur joie pour explorer le parc national des Arches, dans l’Utah, dans lequel les formations rocheuses d’une vingtaine de mètres de haut, sont désormais en partie immergées.

Ces illustrations encouragent également les touristes à visiter la torche de la statue de la liberté, seule partie encore visible du plus célèbre symbole des États-Unis, et à venir voir la mer qui a recouvert le désert du Nevada.

Sur son site Internet, l’agence Walden Hyde explique avoir créé ces affiches en vue de la Marche pour la science organisée partout dans le monde ce week-end, et qui a réuni plus de 5 000 personnes à Paris.

Lucia Robinson, cofondatrice de Walden Hyde, explique :

“Les actions en faveur du climat mises en place par l’administration Obama sont actuellement passibles d’être révoquées. Nous aimerions qu’elles soient maintenues, et que les États-Unis jouent un rôle de premier plan dans les sciences du climat. C’est un problème qui aura un impact sur toutes les facettes de nos vies, aussi bien d’un point de vue social qu’environnemental.”

Samedi 22 avril, en l’honneur du Jour de la Terre, des milliers de personnes ont lancé un appel aux législateurs américains pour maintenir les subventions attribuées à la recherche sur le climat et se concentrer sur des faits établis par la science, pas sur des tweets.

Ces images sont téléchargeables gratuitement sur le site de l’agence Walden Hyde.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet