Le lundi 20 mai, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a réclamé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense et trois dirigeants du Hamas pour des crimes présumés commis dans la bande de Gaza et en Israël. Nous devrions connaître la décision des juges dans quelques semaines. Que risquent-ils si un mandat d’arrêt est émis contre eux ? Aymeric Elluin, chargé de plaidoyer armes et conflits armés à Amnesty International France, répond.