Avant #MeToo, le culte du “bad boy” dans les films et les séries s’est ancré dans l’inconscient collectif, normalisant les violences envers les femmes. Comment la pop culture a participé à banaliser des comportements masculins toxiques et, par conséquent, à créer une forme de “désir”, y compris dans la vie réelle ? La journaliste Chloé Thibaud tente de déconstruire ces clichés dans son essai Désirer la violence, préfacé par Lio et publié aux éditions Les Insolentes.