Vous ne l’attendiez pas, la voici quand même : la queue robotique pour humains

Vous ne l’attendiez pas, la voici quand même : la queue robotique pour humains

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Yamen Saraiji/Youtube

D'un appendice robotique dans un labo à la vie dans les arbres, il n'y a qu'un pas.

Vous êtes vous déjà demandé ce que cela ferait d’avoir une queue, comme un singe ou un loup ? Tout fan de Dragon Ball qui se respecte en a déjà rêvé au moins une fois. Rêvé ? Un groupe de chercheurs de l’université de Keio au Japon a créé une queue robotique pour humains. Dénommé Arque, le prototype a été conçu pour contrebalancer le reste du corps.

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Les universitaires, élèves à l’école de design média de l’université, ont présenté leur travail la semaine dernière à la conférence Siggraph de Los Angeles. Cet évènement fait office de référence pour tout ce qui touche au graphisme, au gaming et aux technologies émergentes.

D’où est tirée leur inspiration ? Concrètement, les chercheurs se sont inspirés de la queue d’un hippocampe, assez puissante pour repousser des prédateurs et assez agile pour s’agripper à son environnement, comme à des coraux par exemple.

En plus d’avoir un design aérodynamique, la queue robotique est évolutive. Elle s’adapte à n’importe quel type de corps : il suffit d’ajuster sa taille en retirant une des vertèbres “modulaires”. De la même façon, des poids peuvent être rajoutés dans chacune desdites vertèbres pour compenser la masse du porteur.

Tout ce mécanisme permet ainsi de maintenir l’équilibre de l’utilisateur lorsqu’il porte des objets lourds ou qu’il court. La queue pourrait être aussi utilisée dans le cadre du jeu vidéo pour déstabiliser le joueur, lui donner l’impression de perdre l’équilibre, rendant le jeu plus réaliste et intuitif.

Bientôt des queues robotiques à la place des cannes ?

Une fois la queue ajustée à la taille et au poids du porteur, les quatre muscles artificiels courant le long de l’appareil peuvent se contracter et se relâcher à l’aide d’un système à air comprimé. Celui-ci est parfaitement similaire à celui d’une tondeuse à gazon ou d’un aspirateur géant. Les différentes pressions de l’air dans les muscles vont entraîner des mouvements.

Problème : la queue reste pour l’instant rattachée à un système fixe. En gros, vous ne pouvez pour l’instant pas vous déplacer librement avec. Il ne reste donc plus aux chercheurs qu’à miniaturiser leur système pour le rendre mobile. Reste à savoir si le fait que les personnes âgées abandonnent leur traditionnelle canne pour une queue robotique est socialement acceptable.