Selon Washington, la Russie a procédé lundi à un test de missile antisatellite ayant généré des milliers de débris. Si bien que les sept personnes actuellement à bord de l’ISS ont dû se réfugier dans leurs vaisseaux, amarrés à la station, afin de se préparer à une éventuelle évacuation d’urgence.
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L’agence spatiale russe a assuré mardi que “la sécurité de l’équipage” de la Station spatiale international était sa “priorité principale“.
“Seuls des efforts communs de toutes les puissances spatiales pourront assurer une coexistence aussi sûre que possible et les opérations dans le domaine spatial“, a encore indiqué Roscosmos dans un communiqué.
L’agence n’a toutefois pas répondu directement aux accusations américaines, la veille, concernant un incident qui a relancé les craintes de voir l’espace se transformer en un champ de bataille entre les grandes puissances.
“Je suis scandalisé par cette action irresponsable et déstabilisatrice“, a déclaré dans un communiqué le patron de l’agence spatiale américaine, Bill Nelson.
Des tirs test antisatellites n’avaient été menés jusqu’ici que par une poignée de nations (États-Unis, Chine, Inde), tandis que Moscou proclamait sans cesse haut et fort lutter contre toute tentative de militariser l’espace.
Le tir présumé de lundi a généré quantité de débris menaçant les milliers d’autres satellites en orbite, sur lesquels les pays comptent pour de très nombreuses activités, par exemple de communication ou encore de localisation.
Détruire des satellites d’autres pays ou mener des offensives depuis l’espace peuvent se révéler être des atouts militaires stratégiques, mais le développement de telles capacités risque d’entraîner une course aux armements aux conséquences imprévisibles.
Konbini techno avec AFP
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