Alors qu’il y a à peine deux semaines une tentative d’agression a eu lieu dans un Uber, l’entreprise a décidé de renforcer sa sécurité au moyen de nouvelles fonctionnalités. Elles sont au nombre de trois, et ont été détaillées dans un communiqué de presse de l’entreprise.
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Renforcement de la politique anti-discrimination
La mesure phare prise par Uber, c’est d’abord son partenariat avec SOS Homophobie, dans le cadre de Driving Change, programme mondial de lutte contre les violences basées sur le genre. Parce que les personnes LGBT+ sont, selon un rapport de SOS Homophobie, plus susceptibles d’être confrontées à des discriminations, Uber veut soutenir les programmes de prévention lancés par l’association, mais aussi “sensibilis[er] ses utilisateurs, passagers et chauffeurs, au bien vivre ensemble, notamment lors d’une course en Uber.” Depuis juin, un partenariat avec HandsAway a été mis en place : cette application propose aux utilisateurs de rentrer gratuitement en Uber en cas de danger et d’agression. Contactée, Rym Saker, chargée de communication pour Uber, explique que le groupe souhaite “adapter à la France les solutions déjà mises en place aux États-Unis, pour proposer la prévention la plus pertinente possible.”
La deuxième annonce, c’est l’apparition dans l’application du bouton anti-discrimination. Uber insiste régulièrement sur sa politique intransigeante en la matière, et met ses paroles en action avec cette nouvelle fonctionnalité. Cette dernière “facilite le signalement de toute situation de discrimination qui serait subie par les passagers comme les chauffeurs.”
© Uber. Le bouton anti-discrimination propose plusieurs solutions rapides pour le passager.
Un suivi des courses en cas d’incident
Enfin, on notera aussi la mise en place de RideCheck. Cette fonctionnalité mise sur la sécurité et utilise les données GPS pour détecter des anomalies qui pourraient survenir pendant la course, comme par exemple un arrêt non prévu.
Dans son communiqué, Uber explique que “lorsqu’un véhicule reste à l’arrêt un certain temps, il est automatiquement détecté par l’application et un message est envoyé simultanément au passager et au chauffeur pour s’assurer que tout va bien.”
© Uber
En cas de problème, l’application rappellera au chauffeur que sa course est tracée, dans une volonté dissuasive. Et si le passager confirme un incident, il aura accès à des outils présents dans l’application, tel que le centre de sécurité. Disponible en bas à droite de l’écran, dans l’appli, il permet d’accéder rapidement à des dispositifs de sécurité, comme par exemple un appel immédiat vers le 112, numéro d’urgence européen.
Ces trois fonctionnalités devraient arriver prochainement en France.