Quatre mois après leur sortie, les PlayStation 5 se font encore rares et ce malgré les (quelques) renflouements de stock à travers le monde. Outre la pénurie au niveau des fournisseurs (particulièrement chez AMD pour les processeurs), les scalpers sont devenus les pires ennemis des gamers qui souhaitent enfin se procurer leur PS5.
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Plus ou moins organisés en communautés, ces spéculateurs s’emparent de grands stocks de consoles recherchées dès qu’elles sont disponibles, souvent à l’aide de bots pour synchroniser des achats de masse. Ensuite, ils les revendent au prix fort, souvent le double (1 000 euros environ) à ceux qui sont prêts à tout pour se les procurer.
En Inde, nouveau grand marché du jeu vidéo, ce problème de scalping est aussi présent mais, là-bas, la communauté de joueurs a décidé de réagir. C’est en effet ce que rapporte IGN India : organisés sur le subreddit India Gaming, les gamers ont décidé de passer à l’action contre les opportunistes.
Ainsi, à chaque fois qu’un des membres repère une annonce pour une PS5 qui dépasse les 50 000 roupies (environ 550 euros, le prix maximum des revendeurs officiels), ils la signalent pour qu’elle soit supprimée.
Apparemment, cette action collective porterait ses fruits puisque les annonces abusives pour des PS5 seraient retirées “à la vitesse de la lumière”, comme on peut le lire sur le Reddit consacré. Les scalpers seraient même forcés de vendre à des prix plus “corrects” de peur de voir leurs offres supprimées.
Et ce n’est pas que sur Reddit. Plusieurs témoignages recueillis par IGN India parlent de mobilisations sur des groupes WhatsApp, Facebook ou encore Discord pour tenter d’enrayer la menace. Face à la tentation individuelle de pouvoir enfin se procurer une PS5 (même au prix fort), les gamers indiens semblent avoir choisi la carte de la solidarité.
En France, de telles actions n’ont pas encore été effectuées mais, au niveau mondial, l’éditeur Sony a récemment prôné une “tolérance zéro” vis-à-vis de scalpers de PS5. L’éditeur attend des différentes législations et instances de commerce en place qu’elles puissent réguler ce genre d’abus.
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