Pourquoi l’éditeur de GTA veut racheter le développeur de FarmVille pour 13 milliards de dollars

Pourquoi l’éditeur de GTA veut racheter le développeur de FarmVille pour 13 milliards de dollars

photo de profil

Par Pierre Bazin

Publié le

Un Grand Theft Auto free-to-play sur mobile à venir ?

Take-Two Interactive, éditeur de jeux vidéo notamment connu pour sa mythique franchise Grand Theft Auto, a annoncé ses intentions de racheter le studio de développement Zynga pour la modique somme de 12,7 milliards de dollars, soit environ 11,12 milliards d’euros.

À voir aussi sur Konbini

Cette somme complètement démentielle que Take-Two serait prêt à débourser pour le développeur du célèbre jeu FarmVille ferait de cette acquisition un record dans l’industrie. En comparaison, les quelque 7,5 milliards de dollars que Microsoft avait allongés pour racheter l’éditeur Bethesda font peine à voir…

Mais que feraient des jeux free-to-play mobile comme FarmVille ou Words with Friends aux côtés de grands noms comme GTA, NBA 2K, Red Dead Redemption ou encore Civilization ?

Il semble que Take-Two soit intéressé par l’expertise de Zynga sur le secteur du jeu mobile, dimension qui manque encore à son empire vidéoludique. Zynga deviendrait ainsi le bras armé de Take-Two sur le secteur du jeu mobile et resterait focalisé sur ce qu’il sait faire de mieux : des jeux mobile, free-to-play, faciles d’accès… et terriblement addictifs.

On a vu récemment l’adaptation de League of Legends sur mobile avec Wild Rift et on peut citer le populaire (et lucratif) Call of Duty: Mobile pour comprendre l’intérêt des éditeurs “traditionnels” pour le marché des smartphones. Malgré son succès sur consoles (et PC), Take-Two Interactive avait un train de retard et semble enfin décidé à se lancer, à coups de milliards, dans le grand bain du gaming mobile.

Lors du traditionnel appel aux investisseurs qui a eu lieu lundi dernier, le PDG de Take-Two, Strauss Zelnick, a affirmé que cette acquisition pourrait permettre d”“amener les jeux consoles/PC de Take-Two sur mobile”. De là à voir débarquer un potentiel GTA Online sur mobile, il n’y a qu’un pas, que l’éditeur américain ne devrait pas s’empêcher de franchir au vu des sommes immenses qu’il a amassées sur ses écosystèmes “traditionnels” précédents.

Micro-transactions, free-to-play pas vraiment free, petites quêtes quotidiennes pour amasser des monnaies virtuelles, il ne manquerait plus que des NFT soient vendus dans GTA pour boucler la boucle (pitié, non.)

Pour nous écrire : hellokonbinitechno@konbini.com