Génie richissime et sulfureux, Elon Musk s’était récemment lancé dans la vente d’un spiritueux apprécié du monde entier : la tequila. Un nouveau défi initié non sans tumultes. Porté par l’audience d’une de ces facéties en vue du 1er avril, le milliardaire avait choisi de baptiser son produit “Teslaquila”.
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Mais c’était sans compter sur l’irruption soudaine de la haute autorité mexicaine, la Tequila Regulatory Council (CRT), un organisme d’État. C’est sous l’égide de la CRT qu’est supervisé tout le cheminement conduisant à l’élaboration, la commercialisation puis la consommation finale de cette boisson alcoolisée.
Après instruction, l’institution mexicaine a retoqué la dénomination “Teslaquila” originellement retenue par le PDG des groupes Tesla et SpaceX. La CRT justifie sa décision par une sémantique trop analogue du terme officiel “tequila” et donc d’éventuels risques de confusion.
Une appellation d’origine protégée
À l’instar de notre champagne et notre beaujolais nationaux, le nom “tequila” fait l’objet d’un label d’origine protégée. L’étiquette du célèbre breuvage induit certaines contraintes juridiques, même pour un empire tel que celui d’Elon Musk. Face à l’inflexibilité de Mexico, la firme américaine se résout alors à opter pour une appellation plus consensuelle : “Tesla Tequila”.
Commercialisé autour des 250 dollars (210 euros environ), le produit rencontre un succès marchand considérable. Pour l’heure indisponible dans les échoppes françaises, la liqueur souffre déjà d’épuisements des stocks aux États-Unis, malgré ces déboires étymologiques mineurs.