Ils sont désormais connus de tous. Espaces de prédilection pour chiner des memes, les neurchis ont commencé à fleurir en 2017 sur Facebook. Ils rassemblent des communautés en tout genre comme des fans de tabourets, de petits chats ou d’huile d’olive. Aujourd’hui, il en existe des centaines, dont des très (très) chelous. Voici notre sélection non exhaustive.
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Parce que la douche est l’endroit idéal pour une introspection existentielle, cette communauté rassemble toutes les questions qui nous sont un jour passées par la tête. Qui prend la soupe de tomate aux distributeurs ? Comment fonctionne l’alarme incendie dans un institut pour personnes sourdes ? Et autres questions sans réponses.
Nous non plus, on n’a rien compris. Mais c’était très drôle.
Le groupe où les grands esprits se rencontrent, les chiffres font sens et les étoiles s’alignent.
C’est bien connu, le workflow du growth hacking dépend avant tout du business model à disrupter. Si tous ces “early makers” de LinkedIn et autres anglicismes absurdes vous irritent, ce neurchi est fait pour vous.
Freud n’a qu’à bien se tenir. Ici pas de tabou, Facebook a remplacé le psy et devient le terrain parfait de toutes les confessions les plus surprenantes. Inquiétant et rassurant à la fois.
Un repaire pour tous les férus de mode qui ne jurent que par les chausses Gucci à 1 200 balles, les sandales à clou et autres bijoux que l’industrie du luxe tente de nous vendre. C’est cher et c’est moche : bref, c’est Jean-Hype.
Tout est dans le titre : ici, on fait des blagues de scouts sur les camps dans la forêt et les goûters à 16 heures pile. Tout un monde nouveau qui s’offre à vous.
Ici, on rend hommage au célèbre clash dont les insultes ont marqué les esprits. “Tes grands morts” y est décliné à l’infini pour toujours plus de punchlines incongrues. Confère “le sang de vos grands morts qui allume de l’encens, on est en finale”, donné en guise d’exemple sur la bio du groupe.
Parce qu’on n’est pas sur Facebook pour rien, il faut bien rendre hommage à la génération des trois points de suspension à la fin des messages et des GIFs immondes baladés de chaîne de mails en chaîne de mails… Comme le résume bien le groupe, ici, on s’intéresse “à l’observation des baby-boomers dans leur milieu absolument pas naturel.”
Un nom à rallonge très perché qui ravira les passionnés de socio et autres curieux. Histoire de vous la péter en soirée quand vous annoncez que oui, vous riez souvent à ces memes sur le pouvoir symbolique et La Distinction (“comment ça, tu l’as pas lue ? Un classique, enfin !”)
“La passion, la reconnaissance, l’expérience, l’accomplissement par le travail accompli devraient être les seules rémunérations d’un emploi“, ironise le groupe. Bienvenue sur le terrain de jeu favori de la flexibilisation du travail où tout s’échange et rien ne se paie.
Un neurchi truffé de messages très philosophiques, de calligraphies élaborées et de couleurs toutes plus surprenantes les unes que les autres.
Toujours dans la catégorie des sujets claqués au sol, on ne pouvait pas ne pas vous le citer. On ne sait pas ce qui nous fait le plus rire : les intitulés des sondages ou les réponses qu’on y trouve.
Une supere neurchie aveke bocout dumour (et de poulers)
Parce qu’on a souvent parlé de la célèbre Neurchi de piticha, il est temps de faire justice à son homologue mal-aimé. Ce neurchi rend hommage aux petits chats (un peu moins) mignons que les autres. Yeux qui louchent, langue pendue, crocs apparents… ça les rendrait presque craquants.
Phobiques s’abstenir. Ce neurchi compile tout ce qui pourrait hanter vos pires cauchemars : serpents, mygales et autres insectes avec beaucoup trop de pattes et de mandibules. Mais si vous voulez vous réconcilier avec, foncez.
L’absurde dans toute sa splendeur où le template et l’illustration n’ont rien à voir. Digne de La Cantatrice chauve.
Le festival de private jokes d’historiens. Ici, on est de retour dans les années 1890 et tout anachronisme est sévèrement puni.
“Un ticket de caisse peut parfois marquer une vie, d’ailleurs y en a qui se les tatouent, ces abrutis”, annonce le groupe. On y déniche de belles trouvailles, des promos qui affichent des prix plus élevés que d’habitude et des melons à 998 euros.
Les neurchis les plus barrés comme ce neurchi de trébuchet ont eu leur heure de gloire, place à un autre élément de technologie sous-coté : la poulie. Si vous n’y connaissez rien, c’est une véritable mine d’or d’informations en tout genre sur ce système.
Si vous aussi vous avez découvert ou même créé un neurchi pendant le confinement, vous pouvez nous écrire à : hellokonbinitechno@konbini.com.