Le 28 octobre 2021, Mark Zuckerberg annoncé officiellement que Facebook était rebaptisé Meta et qu’il dédiera une large part de son activité à l’élaboration d’un métavers, baptisé Horizon Worlds. Le développement de ce dernier a coûté 15 milliards de dollars.
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Sorti un mois plus tard, le projet métavers du groupe de Mark Zuckerberg espérait compter 500 000 usagers avant fin 2022. Autant vous dire que les prédictions n’étaient pas bonnes. La société a revu ses attentes à la baisse et ambitionne désormais d’atteindre les 280 000 utilisateurs avant 2023.
Pourtant Horizon Worlds continue à se répandre à travers le monde. Le lancement de la version française, par exemple, a vu le jour à la mi-août et il est disponible dans d’autres grands pays comme le Canada, l’Espagne, le Royaume-Uni et, évidemment, les États-Unis.
N’étant accessible que par le biais d’un casque de réalité virtuelle, Horizon Worlds vise un public de niche.
Dans un document interne obtenu par le Wall Street Journal, Meta révèle que le métavers ne séduit pas autant d’utilisateurs qu’espéré, la grande majorité déserte le monde virtuel après un mois. Dans ce même document, Meta résume son échec : “Un monde vide est un monde triste.”
Or le principe du métavers est de concevoir son propre monde, son univers. S’il y a trop peu de joueurs, il n’y a alors pas assez de constructions et encore moins de visites. Meta estime que seulement 9 % des univers développés par des joueurs attirent au moins 50 personnes et il y a moins d’1 % des usagers qui conçoivent leurs propres univers. Un monde bel et bien vide. Les employés eux-mêmes n’ont plus l’envie de s’y rendre.
Une enquête menée par Meta auprès des utilisateurs actifs a montré que ces deniers regrettaient de ne pas trouver facilement “d’autres personnes avec lesquelles passer du temps”.
Meta essaye pourtant de rester optimiste. En effet, l’entreprise veut trouver des solutions. Une version web, qui ne nécessiterait plus de casque de réalité, virtuelle devrait bientôt voir le jour. Cette arrivée sur PC et Smartphone pourrait permettre d’attirer un nouveau public.
Selon le rapport, ils sont également en train de développer une potentielle rémunération pour les créateurs de mondes numériques. “Certains créateurs ont le désir de travailler à temps plein dans le métavers.” De quoi séduire davantage d’internautes.
PS : pour les jambes, c’est pas une blague, c’est The Verge qui le dit.