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Le créateur de l’Ethereum veut remplacer les femmes enceintes par des utérus synthétiques

Le créateur de l’Ethereum veut remplacer les femmes enceintes par des utérus synthétiques

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Par Pierre Bazin

Publié le

Ah oui, quand même.

Depuis l’avènement des cryptoactifs et autres produits basés sur la blockchain et la spéculation massive, les “cryptobros” ont pris la confiance. Entre grandes leçons d’économie irréelle et débats philosophiques libertariens, les passionnés de blockchain n’hésitent pas à donner leurs avis, pourtant non demandés, sur les réseaux sociaux.

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La dernière idée lumineuse nous vient de Vitalik Buterin, cofondateur et inventeur de l’Ethereum, la deuxième cryptomonnaie juste après le Bitcoin. Celui qu’on appelle parfois le “crypto-philanthrope” a tweeté mardi une solution absolument audacieuse quant à l’écart de rémunération entre les hommes les femmes : des utérus synthétiques.

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Pour le Russo-Canadien, le constat est simple : le plafond de verre est intrinsèquement lié au “lourd fardeau de la grossesse” pour citer les mots exacts de ce doctorant en sociologie (non). L’idée est donc de remplacer la grossesse biologique par des machines autonomes qui permettraient d’enfanter.

La proposition a évidemment suscité la colère de nombreux twittos qui ont estimé que Buterin était complètement déconnecté de la réalité. Seuls quelques collègues de la tech et de la cryptofinance ont affiché leur (timide) soutien à cette idée saugrenue. À noter aussi que les tweets de Buterin étaient une réponse à une discussion lancée par l’autoproclamé “Technoking” Elon Musk qui s’inquiétait, à long terme, de l’effondrement de la population.

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Quant à ceux qui ont pris le temps de répondre à Buterin, au-delà de simples conseils tels que “Frérot, sors dehors un peu, de temps en temps“, certaines personnes ont rappelé au créateur de l’Ethereum que le problème intrinsèque des écarts de rémunération n’était pas lié aux grossesses des femmes. À l’inverse, les coûts élevés de l’éducation (et de la garde d’enfant) aux États-Unis, le soutien étatique très limité et de manière générale le sexisme en entreprise auraient peut-être plus d’impact.

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