Instagram est sur tous les fronts pour devenir plus agréable, et surtout moins anxiogène. Il y a peu, ils avaient déjà annoncé la fin du stalking et le lancement de l’option Restreindre pour faire taire les harceleurs. Mais ce n’est pas tout : depuis la mi-avril, l’appli teste les likes invisibles au Canada, et, plus récemment, en Australie, au Japon, en Nouvelle-Zélande, au Brésil, en Irlande ou encore en Italie.
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Le nouveau move de l’application n’est pas négligeable. Lors de la conférence WIRED25, qui s’est tenue les 8 et 9 novembre à San Francisco, Adam Mosseri, CEO d’Instagram, a annoncé vouloir étendre cette version sans likes aux États-Unis. C’est une petite révolution pour ce pays, qui compte une grosse base d’utilisateurs du réseau social, notamment chez les jeunes. En effet, selon une étude du Pew Research Center, 71 % des Américains entre 18 et 24 ans utiliseraient Instagram.
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Une quête contre l’anxiété sociale
Par ce moyen, le réseau réaffirme son souhait de devenir un endroit plus serein, notamment pour les adolescents qui l’utilisent. Mosseri s’est d’ailleurs exprimé, lors de la même conférence, à ce sujet : “vouloir baisser la pression d’Instagram, que ce ne soit plus un lieu de compétition mais un espace où les gens pourraient reconnecter avec les gens qu’ils aiment et les choses qui les inspirent.”
Il a aussi ajouté que l’intention était de “réduire l’anxiété et le phénomène de comparaison sociale”. Et Instagram de rajouter sur Twitter : “Nous voulons que vos amis se concentrent sur les photos et vidéos que vous partagez, pas sur le nombre de ‘j’aime’ qu’elles obtiennent.”
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Les tests sont probants
Il faut tout de même apporter une nuance. Tous les utilisateurs américains ne seront pas concernés par cette version. Et d’ailleurs, les likes n’ont pas totalement disparu. Même s’ils sont invisibles dans le fil d’actualité – le feed –, les likes seront toujours visibles par les utilisateurs, qui pourront savoir combien de personnes ont aimé leurs photos.
Pour autant, jusqu’ici, le test n’est pas sans conséquence pour les “influenceurs”. Selon les propos de TechCrunch, les comptes ayant entre 5 000 et 20 000 abonnés auraient vu leur nombre de likes baisser de 3 à 15 % dans les pays-test. Le Brésil aurait enregistré la plus sévère diminution. Pour l’instant, la France ne semble pas concernée par ces nouvelles fonctionnalités.
De son côté, Facebook s’est aussi lancé dans la quête du “safe place” en testant la disparition des likes en Australie.