Un chien très influent peut rapporter jusqu’à 14 000 euros par post sponsorisé.
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On pensait l’écosystème impitoyable des influenceurs réservé aux humains, mais l’agence The Dog Agency, installée à New York, fait voler ce postulat en éclat. À partir de 50 000 abonnés sur Instagram et un “bon engagement” sous les posts, n’importe quel chien, avec l’aval de son maître, peut postuler pour rejoindre cette communauté élitiste et espérer peser dans le game.
Car, comme le recontextualise Fast Company qui a déniché l’info, dans le monde, chiens et réseaux sociaux peuvent faire bon ménage. Pour s’en convaincre, une petite recherche avec le hashtag #DogsOfInstagram suffit pour générer plus de 127 millions de résultats. La crème de la fame, Doug le carlin, possède même une biographie Wikipédia.
Qui dit audience dit argent. Et qui dit argent dit agence.
The Dog Agency – qui représente pas moins de 160 chiens influenceurs et quelques chats et singes – fait d’une part du consulting auprès des maîtres pour bâtir, main dans la patte, des stratégies de croissance de communauté, et d’autre part de la gestion de réputation et d’image. Elle s’occupe également de toutes les relations avec les marques pour les placements de produits ou les posts sponsorisés.
La plupart du temps, ces marques sont liées à l’environnement canin. Mais des enseignes plus inattendues comme Ralph Lauren, Google, Nikon ou Dyson sont également prêtes à dépenser des sous pour collaborer avec ces stars à quatre pattes.
Selon Loni Edwards, ancienne avocate et fondatrice de l’agence, un chien qui possède 100 000 à 200 000 abonnés peut récolter jusqu’à 2 000 dollars (environ 1 800 euros) par post sponsorisé. La somme peut grimper jusqu’à 16 000 dollars (environ 14 000 euros) si le chien possède plus d’un million d’abonnés.
Parmi les influenceurs prestigieux de “The Dog Agency”, il y a Tuna (2 millions d’abonnés) ou encore Carl (86 000 abonnés) que l’on aperçoit, ci-dessous, “commettre” une réclame pour des pendentifs canins.
La SPA américaine doit-elle tirer la sonnette d’alarme ? Loni Edwards assure à Fast Company qu’avant d’introniser qui que ce soit, pour prévenir toute forme d’esclavagisme, la relation maître/chien est examinée à la loupe :
“Nous nous assurons que nos clients sont là pour les bonnes raisons, qu’ils aiment leur animal de compagnie autant qu’ils aiment le fait de passer ce temps précieux avec leur animal […]. Cette règle prévaut davantage aujourd’hui qu’à l’époque où j’ai fondé l’agence. Maintenant que les gens savent qu’on peut gagner de l’argent de cette manière, certains essaient de forcer leurs animaux à devenir influenceurs.”
Ouf wouf !