Airbnb : la fête est (vraiment) finie

Airbnb : la fête est (vraiment) finie

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© Mango Productions/Getty

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Par Julie Morvan

Publié le

Des mesures encore plus reloues que le voisin du dessous.

Décidément, Airbnb n’aime pas les fêtard·e·s et compte bien tout faire pour les empêcher de s’amuser. Après avoir définitivement banni les soirées, la plateforme de location vient d’annoncer la mise en place d’un nouveau dispositif encore plus relou : un détecteur de bruit. Histoire de fliquer en permanence le volume sonore des locataires.

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Ce jeudi 13 octobre, Airbnb a publié un communiqué annonçant une collaboration avec Mînut, une entreprise de technologie suédoise de surveillance de domicile. Désormais, tou·te·s les hôte·sse·s qui le souhaitent pourront bénéficier gratuitement d’un détecteur de bruit et d’un abonnement à un outil de surveillance du bruit et de l’occupation. Cette collaboration est mondiale, précise Airbnb, et concerne plus de soixante pays et régions – dont la France.

Concrètement, le détecteur de bruit sera connecté au smartphone du ou de la propriétaire. Il enverra des notifications dès que le niveau sonore fixé sera dépassé. “Le niveau sonore a dépassé le seuil fixé à 75 dB pendant 10 minutes et est actuellement de 82 dB”, indique un message d’exemple sur le site de Mînut. L’hôte·sse pourra alors contacter directement les fautif·ive·s via l’outil de messagerie d’Airbnb pour leur demander de la mettre en sourdine – et bien gâcher la soirée.

Détail encore plus flippant : non seulement les capteurs de Mînut détectent le bruit, mais ils peuvent aussi estimer le nombre de personnes présentes dans l’habitation. Comment ? En comptant le nombre d’appareils à proximité.

Le projet aurait été testé à Prague avec succès, rapporte Airbnb : le détecteur Mînut aurait aidé à “trouver une solution dans les vingt minutes suivant la détection pour 100 % des alertes sonores”.

Airbnb précise toutefois que ces appareils, s’ils sont capables de détecter les bruits et le nombre d’occupant·e·s des lieux, ne peuvent pas enregistrer les sons et les conversations. Les hôte·esse·s devront évidemment signaler la présence de ces appareils sur la page de description de leur annonce, et ont interdiction de les placer dans des chambres ou autres zones de repos. Alors, on supprime la liste d’invitations, on range les enceintes, et on sort la bouilloire et la verveine. Sans parler trop fort, s’il vous plaît.

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