Sur le rocher | Aurélien Tchouaméni : “Je suis le plus fort du vestiaire à Mario Kart”

Sur le rocher | Aurélien Tchouaméni : “Je suis le plus fort du vestiaire à Mario Kart”

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© AS Monaco

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Quand le milieu de l’AS Monaco ne regarde pas la NBA, une de ses grandes passions est de martyriser ses coéquipiers à Mario Kart.

En partenariat avec l’AS Monaco, Konbini Sports donnera régulièrement la parole aux joueurs monégasques, qui se confieront sur leur quotidien sportif mais également sur leur vie hors des terrains.

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Chaque 3e lundi de janvier, la NBA célèbre l’anniversaire de la naissance de Martin Luther King en programmant de nombreux matches. Sur le plateau de beIN SPORTS ce lundi 17 janvier, aux côtés de Rémi Reverchon et Ian Mahinmi, se trouvait Aurélien Tchouaméni, le jeune milieu de terrain de l’AS Monaco. Ce fan de basket était dans son élément, lui qui a grandi la culture américaine chevillée au corps.

Mais la NBA n’est pas la seule passion du joueur monégasque. Battre et dominer ses coéquipiers à Mario Kart est un de ses passe-temps favoris, nous raconte-t-il, chiffres à l’appui.

“C’est grâce à mon amour pour la culture américaine que j’ai commencé à aimer la NBA. Depuis que je suis petit, j’écoute beaucoup de sons américains, ce qui fait que j’ai vite baigné dans cette culture, où on trouve aussi les sports états-uniens, basketball, football américain et baseball. En France et même en Europe, la NBA est beaucoup plus médiatisée, donc je regarde beaucoup de matches et j’ai de très bonnes connaissances dans ce sport. C’est une vraie passion pour moi.

La première fois que j’ai vraiment apprécié le moment, c’est lors de la finale entre les Golden State Warriors et les Cleveland Cavaliers en 2016. Les Warriors mènent 3-1 et jamais dans l’histoire de la NBA une équipe n’avait réussi à remonter ce score. Au final, les Cavs gagnent 4-3. Pour moi, c’est la meilleure finale sur les dernières années. Il y a eu quelques bons matches entre Golden State et Toronto, ou l’an dernier entre les Bucks et les Suns, deux équipes outsiders. Ça faisait du bien de voir de la nouveauté après toutes les finales entre les Warriors et les équipes de LeBron James.

Je suis beaucoup Philadelphie, parce que Joel Embiid est un de mes joueurs préférés. Je suis beaucoup les Lakers aussi, parce que ça reste les Lakers. En plus, il y a LeBron, que je suis beaucoup. Ce sont les deux franchises que je regarde le plus, mais j’ai toujours un œil sur ce que font les autres équipes et leurs stars.

Je pense que les Lakers vont réussir à se qualifier pour les playoffs. Même si leur situation actuelle laisse à penser qu’ils passeront par le play-in d’abord. En vérité, s’ils sont au complet, ils se qualifieront. Par contre, s’ils prennent le 8e spot, ils vont tomber sur les Suns, bien partis pour finir 1er dans la Conférence Ouest. Contre eux, ça va être compliqué pour les Lakers, à moins qu’ils se mettent à défendre et que les trois gros joueurs [LeBron James, Anthony Davis et Russell Westbrook, ndlr] se mettent à jouer ensemble. Autrement, ce sera très compliqué.

[Dans la Conférence Est,] je vois bien les Bucks. Depuis l’an dernier, et même les années précédentes, c’est très cohérent ce qu’ils font. Le roster n’a pas beaucoup changé et ils sont toujours les champions en titre. À partir du moment où ce sont les mêmes joueurs et qu’ils jouent avec le même niveau que la saison dernière, il n’y a pas de raisons qu’ils ne soient pas favoris à l’Est. Philadelphie est sur une très bonne dynamique. Avec le niveau qu’affiche actuellement Embiid, les Sixers vont être une équipe très compliquée à battre. Je les compte clairement parmi les favoris à l’Est.

Je vais voir quelques matches [de l’AS Monaco Basket, ndlr], mais avec le Covid et la répétition des rencontres tous les trois jours, c’était devenu un peu compliqué ces derniers temps. Sur le début de saison, j’ai assisté à deux, trois matches, y compris en EuroLigue. Ils ont une grosse équipe et ils jouent bien, c’est plaisant d’aller les voir jouer. Comme je suis beaucoup le basket, je connais quelques joueurs comme Léo Westermann, Dwayne Bacon (passé par le Magic d’Orlando) ou Mike James (aux Brooklyn Nets la saison dernière), mais je n’ai pas de lien particulier avec eux ou d’autres joueurs.

[Sur l’influence du basketball dans sa vie] J’ai beaucoup suivi Kobe Bryant quand j’étais petit. J’ai regardé beaucoup de ses vidéos, j’ai lu un livre sur lui et j’essaie d’appliquer sa mentalité aussi bien dans ma pratique du foot que dans tout ce que je fais. J’ai aussi lu des livres sur Kevin Durant et Tony Parker. Que ce soit dans le foot ou en dehors, j’ai beaucoup d’attaches à la culture américaine, donc je me sers de ça pour être focus, me donner des objectifs et développer mon ambition dans mon propre sport.

Je n’ai jamais joué contre Axel [Disasi] à NBA 2K. Mais je sais qu’il y joue, car il ramène parfois sa PlayStation pendant les mises au vert. Il dit peut-être qu’il est fort, car jamais il ne dira qu’il est nul [rires]. Je joue aussi, mais moins qu’il y a quelques années. Je fais la carrière au début, quand le jeu sort, mais ça me saoule vite.

Depuis le début de cette année, on a instauré un nouveau délire dans le groupe, quand on part en déplacement. On s’est tous acheté une Nintendo Switch et chacun la ramène pour jouer à Mario Kart. Sur le dernier déplacement, à Lens, à l’aller et au retour, dans l’avion et dans le bus, on était une quinzaine à jouer en tournoi. C’est marrant. Et ce n’est pas parce que je suis en interview que je dis ça, mais je suis le plus fort à Mario Kart. La preuve en chiffres : sur les deux derniers déplacements (Montpellier et Lens), on a dû faire une vingtaine de Grands Prix, j’en ai remporté 13 ou 14. Les autres, c’est Ruben [Aguilar] qui les a gagnés. Il est fort, lui aussi, contrairement à d’autres comme Kevin (Volland) qui galèrent [rires]. . En ce moment, ça se joue entre Ruben et moi. On verra ce que nous réserve note prochain déplacement.