Faire 300 séances de sport en un an – épisode 2 : un mois après, y a pas de ralentir

Faire 300 séances de sport en un an – épisode 2 : un mois après, y a pas de ralentir

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Non, ce n’est toujours pas moi. – © Getty Images

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Par Abdallah Soidri

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Plus rapide et plus léger : le challenge a débuté timidement (16/300), mais les premiers résultats sont là. De bon augure avant le semi-marathon de Paris dans moins d’un mois.

En tout début d’année, je vous parlais de mon projet de réaliser 300 séances de sport en 365 jours. Un défi un peu fou pour une personne qui n’a pas été assidue sportivement depuis 2008-2009, ma dernière saison dans la peau d’un wannabe roi du sprint. Un mois plus tard, j’affiche un modeste 16/300. Des débuts en douceur pour ne pas cramer le corps d’entrée, éviter les blessures et retrouver du plaisir dans l’effort. Un commencement timide mais prometteur, avec des premiers résultats encourageants.

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Tout est clair, y a pas de ralentir, gros

Pour me motiver dans les premiers mois du challenge, je me suis inscrit au semi-marathon de Paris, qui a lieu le 5 mars, soit dans moins d’un mois. Vingt-et-un kilomètres à avaler d’une traite, une première pour moi qui n’en avais jamais couru plus de 10 (la dernière fois étant en 2005, en classe de troisième). Alors pour être sûr de passer la ligne d’arrivée, je m’inflige trois courses par semaine (un footing de 50 minutes, du fractionné et une sortie longue entre 70 et 105 minutes). Les débuts ont été compliqués, avec des genoux grinçants et des courbatures de l’espace, mais après une semaine, les douleurs ont commencé à partir.

Aujourd’hui, on peut dire que la machine est lancée. Le petit footing du matin : à l’aise. Le fractionné : on en bave, mais on reste debout. Les sorties longues : grosse surprise, c’est un vrai kif. Déambuler dans les rues de ma ville en écoutant un podcast (généralement Featuring du rappeur Driver) pendant 10 à 15 kilomètres est devenu un moment fort de ma semaine.

Mieux, j’ai vu une réelle progression. D’une vitesse moyenne de plus de 7 minutes par kilomètre, j’oscille désormais entre 6’20” et 6’45”, avec des pointes à 6′. Pas de quoi taper le record du semi-marathon de Paris à ce rythme, mais comme dirait l’autre : Y a pas de ralentir.”

Pour la suite, après un mois d’entraînement essentiellement composé de courses à pied, on va intensifier les semaines en rajoutant des séances de renforcement musculaire entre chaque sortie, tout en gardant un jour de repos. Une progression en douceur, idéale pour faire grimper le compteur du 300 challenge sans risquer la surchauffe du corps après seulement deux mois.

Moins 4 kg sur la balance et des vêtements trop grands

Pour accompagner les entraînements, j’ai aussi adapté mon alimentation, avec un gros changement notable : l’apparition des légumes au dîner. Les petits-déjeuners sont copieux, les déjeuners restent consistants sans être chargés et, au dîner, finies les assiettes de pâtes ou de riz. Et les résultats ne se sont pas fait attendre : la balance qui affichait trois chiffres au début du challenge n’en montre plus que deux aujourd’hui. Concrètement, je suis passé de 102 à 98 kg.

Je ne suis pas au point de changer entièrement ma garde-robe, mais je commence à flotter dans certains pantalons et à être moins serré dans mes maillots de foot. Mais le changement le plus notable de cette perte de poids se ressent lors de la course. Les douleurs chroniques aux genoux qui me gênaient pendant et après chaque séance de sport ont disparu. Pouvoir de nouveau marcher et monter les escaliers sans grincer des dents, ça vaut bien de suer à grosses gouttes dès 6 heures 30 du matin.