Notre petit chouchou.
L’histoire d’amour entre Kenny Lala et Football Stories a démarré l’année dernière. Après un mercato MPG disputé, notre rédactrice en chef a eu la brillante idée de réunir un duo de choc : Kenny Tete et Kenny Lala. “Pour la blague” nous annonce-t-elle. Un formidable coup de bluff, histoire de nous endormir.
La suite, vous la connaissez. Lala réalise une première année en Ligue 1 plus que correcte, et enchaîne cette saison avec des perfs de haut rang. Si bien qu’on a décidé de lancer notre combat #LalaEnBleus, à la veille de l’annonce de la liste de Deschamps pour les matches face à l’Uruguay et contre les Pays-Bas. Et on vous explique pourquoi.
Hey Didier Deschamps, tu veux pas prendre Kenny Lala du @RCSA en EDF, y a pas grand monde du coté des lateraux en ce moment.
— Il est petit, il est gentil (@ArthurGhl) 3 novembre 2018
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Parce qu’il y a une (ou deux) places à prendre
C’est le gros débat depuis la fin du mondial : Benjamin Pavard est-il indéboulonnable chez les Bleus ? On va vous spoiler : la réponse est non. Parachuté titulaire à quelques semaines du mondial, le latéral de Stuttgart a fait parler de lui pour son but face à l’Argentine, mais n’a pas rassuré pour autant dans le secteur défensif. Dépassé par Messi en huitième, humilié par Hazard en demi, mis au supplice par Perisic en finale, Pavard n’est pas une assurance tout risques dans le couloir droit. Et ses performances avec les Bleus depuis la fin du mondial n’ont pas rassuré, au contraire.
IL EST TOUJOURS EN RETARD
— Ultimo Diez (@Ultimo_Diez) 16 octobre 2018
CA COMMENCE A SE VOIR
SORTEZ BENJAMIN PAVARD
Et que dire de Djibril Sidibé, qui n’a plus joué sous le maillot bleu depuis France-Danemark cet été ? En difficulté en club, à l’image de tout l’effectif de l’ASM, le latéral de la principauté pourrait se faire souffler sa place dans le groupe France, et Kenny Lala a les arguments pour lui chiper. En tout cas à nos yeux.
Parce qu’il fait partie de ce qui se fait de mieux en Ligue 1
Et oui, on regarde beaucoup le RCSA cette année. Parce que les hommes de Thierry Laurey jouent bien au ballon, que la doublette Mothiba – Nuno Da Costa nous régale, et surtout parce que Kenny Lala est en constante progression. Utilisé parfois comme un pur latéral dans une défense à quatre, le natif de Villepinte a également été testé dans un nouveau rôle cette saison, en tant que piston droit dans un 3-5-2.
Si on dit que Bouna Sarr mérite sa place en EDF,c’est qu’on regarde pas Kenny Lala jouez
— M B A P P É 7 (@VignonThoomas) 3 novembre 2018
Leader dans les vestiaires, il l’est également sur le terrain et enchaîne les belles prestations, si bien que son nom commence à circuler parmi ceux qui pourraient intégrer le groupe France. Aux côtés de Mathieu Debuchy, Bouna Sarr et Ruben Aguilar, il fait partie d’une shortlist de latéraux prêts à détrôner Pavard.
Parce que lui aussi a une “frappe de bâtard”
Vous avez aimé Benjamin Pavard à la Coupe du Monde ? Vous allez adorer Kenny Lala. En plus d’être un défenseur solide, le latéral strasbourgeois a également de grandes qualités offensives. Vous voulez des chiffres ? Pas de souci. Cette saison, il a déjà délivré trois passes décisives, ce qui fait de lui le meilleur passeur du RCSA : pas mal pour un latéral.
Vous en voulez encore ? Allons-y. En plus de ces trois galettes, il a également marqué à deux reprises, dont cette merveille de coup franc contre Amiens.
Kenny Lala, sur coup franc, et Wahbi Khazri, sur pénalty, permettent respectivement à Strasbourg et Saint-Etienne d'égaliser 1-1 ! #Multiligue1 #RCSAASC #ASSESMC pic.twitter.com/Ks2abFZ2Oy
— Second Poteau FC (@SecondPoteauFC) 22 septembre 2018
Il s’est même permis de louper un pénalty récemment. Car oui, Lala tire aussi les pénos du côté de la Meinau. Un fait assez rare pour être signalé chez un latéral.
Parce qu’il a le meilleur nom du monde
C’est très clairement le meilleur argument de cette liste. Imaginez un maillot avec les deux étoiles, avec un beau flocage “Kenny Lala”. Juste pour ça, il faut impérativement que Dédé le sélectionne dans ce groupe France.
Parce que c’est maintenant ou jamais
C’est le gros désavantage de Kenny Lala quand on le compare à ses concurrents directs au poste : son âge. À 27 ans, l’ancien Lensois est dans la forme de sa vie, mais ne doit pas louper le wagon Euro 2020, sous peine de ne jamais connaître une grande compétition internationale. Néanmoins, s’il continue à performer et à être décisif comme il le fait en ce début de saison, Didier Deschamps pourrait lui ouvrir les portes des Bleus.
Kenny Lala est impliqué sur buts lors de ses derniers matchs en championnat (2 buts, 3 passes décisives), soit autant que lors de ses 27 précédents ! pic.twitter.com/ve91pkhZH6
— Racing Database (@1RacingDatabase) 5 novembre 2018
Est-ce qu’on est un peu trop utopiques ? Sûrement. Est-ce que notre amour irrationnel pour ce joueur nous pousse à l’exagération ? Bien entendu. Mais cela ne nous empêchera pas d’être devant notre téléviseur ce jeudi à 14h, en espérant entendre le nom de Kenny Lala sortir de la bouche de Didier Deschamps. Et de continuer à le faire jusqu’à que cette prophétie se réalise.