Des personnalités marseillaises montent au créneau et défendent les supporters de l’OM

Des personnalités marseillaises montent au créneau et défendent les supporters de l’OM

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Le stade Vélodrome avant le match OM-PSG, en 2015 (© AFP)

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Dans une tribune publiée dans La Provence, des personnalités de tous bords réaffirment la dimension populaire de l'OM.

Dans le conflit qui les oppose à la direction de l’OM, les groupes de supporters marseillais peuvent compter sur des soutiens de poids. Après les figures politiques locales, de nombreuses personnalités marseillaises ont publiquement soutenu les supporters dans une tribune publiée dans La Provence et intitulée “L’OM ne tient pas dans un club de foot”. D’IAM à Éric Di Meco en passant par Keny Arkana, Jean-Pierre Foucault et René Malleville, ils rappellent dans ce texte le poids du club dans la ville et sa dimension populaire. 


“L’OM, c’est le oaï dans les virages, fumigènes rouge vif qui embrasent l’air chargé de fougue, écharpes qui tournoient, bleu ciel et blanc jeté sur la ville. L’OM ne tient pas dans deux lettres : c’est l’âme de Marseille”, lit-on dans cette tribune rédigée par l’auteur Arnaud Maïsetti, l’universitaire Médéric Gasquet-Cyrus et l’ancien journaliste Jean-Paul Delfino.
La tribune ne fait pas que défendre les groupes de supporters. Elle défonce aussi la direction olympienne, en reprenant contre elle le vocable du monde de l’entreprise et de la start-up nation : “L’OM ne tient pas dans des colonnes de chiffres alignées”, “L’OM ne tient pas dans un project” ou “Il ne rentre pas dans la langue nouvelle des comptables, dans les placements calculés des entrepreneurs. Il ne répond à aucun algorithme”, dénoncent les auteurs du texte. Avec aussi un clin d’œil malicieux au projet “Agora OM” du club qui a mis le feu aux poudres en début de semaine : “La seule agora de l’OM, c’est nos rues, nos bars, nos salons devant la télé, nos corps massés devant le camion-pizza et nos virages.”
Les 79 signataires de la tribune soutiennent que “personne, non, dégun ne ‘normalisera’ l’OM“, avant de conclure, en guise de piqûre de rappel aux actionnaires du club : “[L’OM] appartient à ceux qui le portent et en transmettent l’amour. Il appartient à ceux qui l’aiment. Pour ce qu’il est. Imparfait, humain. Comme nous.”

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