À la peine en NBA, à la fête sur le petit écran : Winning Time, la série sur les Lakers de Magic Johnson débarque enfin

À la peine en NBA, à la fête sur le petit écran : Winning Time, la série sur les Lakers de Magic Johnson débarque enfin

Image :

Capture d’écran HBO Max

Pendant que les Lakers sont à la peine cette saison en NBA, la franchise va rayonner durant quelques semaines sur le petit écran, avec la série Winning Time.

Sale saison pour les fans des Lakers, déçus de voir leur équipe galérer et pointer à une triste 9e place dans la Conférence Ouest, très loin des espérances du début de saison. Mais les supporters angelinos vont pouvoir souffler et mettre les mauvais résultats de côté grâce Winning Time, la série sur la franchise purple and gold consacrée aux années flamboyantes de la bande à Magic Johnson dans les années 1980.

À voir aussi sur Konbini

Chargement du twitt...

Showtime

La série en dix épisodes, diffusée à partir du 6 mars sur HBO et HBO Max aux États-Unis – le 7 mars sur OCS en France –, revisite l’histoire de la franchise californienne à partir de son rachat, en 1979, par Jerry Buss, homme d’affaires haut en couleur incarné par John Reilly, qui veut faire du basket un spectacle sur le parquet et en dehors.

La période Showtime des Lakers, où le tout-Hollywood se presse dans leur enceinte du Forum, peut commencer. Elle offrira cinq titres sur neuf finales de NBA disputées jusqu’en 1991, l’année où Earvin “Magic” Johnson annonce sa séropositivité et interrompt sa carrière.

“Pas que du basket”

Avec la patte du réalisateur du film Don’t Look Up, Adam McKay, qui co-produit la série, et un casting réunissant des talents établis comme Adrien Brody et de jeunes pousses comme Quincy Isaiah et Solomon Hughes pour jouer Johnson et Kareem Abdul-Jabbar, HBO a mis le paquet pour séduire au-delà des fans de basket.

Les séquences sportives sont réduites au minimum et la série veut surtout restituer les coulisses d’une transformation, celle d’une équipe moyenne en grosse machine de divertissement, dans l’atmosphère strass et paillettes de Los Angeles. “C’est l’époque où la NBA a réalisé qu’elle ne vendait pas que du basket”, résume pour l’AFP le journaliste Jeff Pearlman, dont le livre Showtime a inspiré le projet.

Les cheveux gominés d’Adrien Brody

Pour lui, Michael Jordan et les Chicago Bulls s’inscrivent dans “la continuité” des Lakers. Jordan “a été très chanceux” de débarquer avec les Bulls dans la foulée, car la NBA était à un “niveau bien différent. Et c’était grâce à Magic, aux Lakers, à Larry Bird et les Celtics”.

Aux côtés du “rookie” Earvin Johnson, plein d’allant dans les vestiaires et avide d’aventures sexuelles – filmées sans détour –, il y a l’introverti Kareem Abdul-Jabbar, musulman croyant et militant pour les droits civiques. Mais aussi Jerry Buss, à la fois patron m’as-tu-vu et génie visionnaire, ou encore l’entraîneur Jack McKinney, obsédé par un jeu en mouvement perpétuel sur le parquet, avant l’arrivée de Pat Riley. Ce dernier, joué par Adrien Brody, incarnait la gagne et sa coupe de cheveux gominés et plaqués en arrière avait inspiré celle de Michael Douglas dans Wall Street : L’argent ne dort jamais.

Trois séries sur les Lakers

Après le succès planétaire, sur fond de pandémie et de confinements, de la série documentaire The Last Dance, diffusée en avril 2020 par ESPN et Netflix, les projets sur les Lakers arrivent à leur tour à maturité.

Outre Winning Time, pour laquelle une suite se profile, Apple TV diffusera à partir du 22 avril un documentaire de quatre épisodes (They Call Me Magic), sur Earvin “Magic” Johnson. La plateforme Hulu, filiale de Disney, promet de son côté une série documentaire retraçant les quatre dernières décennies de la franchise californienne, en partenariat avec sa propriétaire actuelle, la fille de Jerry Buss, Jeanie Buss.

Konbini sports avec AFP