Un index indique les pires et les meilleurs pays d’Europe en termes de qualité de vie pour les personnes LGBTQIA+

Être LGBTQIA+ en Europe

Un index indique les pires et les meilleurs pays d’Europe en termes de qualité de vie pour les personnes LGBTQIA+

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© Mercedes Mehling/Unsplash

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Par Flavio Sillitti

Publié le

La France se classe huitième, tandis que Malte occupe toujours la première place. L’Azerbaïdjan et la Turquie sont en bas du classement.

Depuis 2009, l’organisation ILGA-Europe publie son index annuel intitulé Rainbow Map qui classe les pays d’Europe en fonction de la qualité de vie offerte aux communautés LGBTQIA+ sur base de plusieurs critères : l’égalité et la non-discrimination, les crimes et discours de haine ou encore la reconnaissance légale du genre.

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L’index attribue aux différents pays un score allant de 0 à 100 %, 0 exprimant des violations flagrantes des droits de l’Homme et 100 exprimant l’égalité totale avec les autres communautés. Publiée le 11 mai dernier, la mise à jour 2023 de l’index a placé Malte en première position, avec un score de 89 %. Le pays est premier de la liste depuis 2016 et il accueillera l’Europride en septembre prochain.

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Le reste du podium comprend le Danemark et la Belgique, cumulant tous les deux un score de 76 %. L’Angleterre, qui enchaînait les premières places jusqu’à 2015, dégringole à la 17e place avec 53 %, notamment au vu du refus de bannir les thérapies de conversion. Dans le bas du classement, on retrouve sans trop de surprise la Russie (8 %), l’Arménie (8 %), la Turquie (4 %) et l’Azerbaïdjan (2 %).

La situation en France

La France se classe 8e avec un score de 63 %, soit trois places plus bas que l’an dernier lorsqu’elle cumulait 64 %. Le rapport détaillé de cette année explique notamment cette légère baisse par l’augmentation des crimes de haine anti-LGBT en France qui ont augmenté de 28 % entre 2020 et 2021. L’index revient également sur la loi bioéthique de 2021, et notamment les limites posées par les lois touchant les soins de santé autorisés sur les enfants intersexes (dont les mutilations génitales) sans leur consentement.

L’index félicite néanmoins différentes avancées françaises, comme l’interdiction légale des thérapies de conversion en janvier 2022 ainsi que la participation inédite d’une candidate transgenre à la compétition Miss France, à savoir Andréa Furet.