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10 (bonnes) raisons d’aller au festival We Love Green

10 (bonnes) raisons d’aller au festival We Love Green

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Par Louis Lepron

Publié le

Une cinquantaine d’artistes, quatre scènes, deux jours de fête et 10 artistes à ne pas rater.

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Près d’une cinquantaine d’artistes réunis deux jours durant sur quatre scènes différentes : ce We Love Green s’annonce royal (malgré un temps capricieux) et il est facile de se perdre devant la flopée de concerts qui vous attend.

Entre le rap brut autotuné de PNL, le synthé eighties de Fatima Yamaha ou le mini-orchestre expérimental de Floating Points, on vous a concocté 10 artistes à ne pas rater.

1. LCD Soundsystem

C’était le 5 février 2011. Ce jour-là, les LCD Soundsystem décidaient d’annoncer la fin de leur périple musical, concrétisé par un magnifique concert de départ dans l’antre du Madison Square Garden. Cinq ans plus tard, James Murphy et sa clique sont de retour. Si aucun album n’est encore prévu, 2016 est le moment pour la formation américaine de remonter sur scène et de reprendre les instruments. Têtes d’affiche du We Love Green, les mecs n’attendent qu’une chose : que Daft Punk joue (enfin) à la maison. Rendez-vous à 23 heures ce samedi du côté de la Prairie.

2. Metronomy

À ce stade-là, le groupe britannique mené par Joseph Mount n’a plus vraiment besoin d’être présenté. D’autant plus qu’un nouvel album, Summer 08, va débarquer le 1er juillet et que le premier single “Old Skool” s’impose déjà comme un titre indispensable dans la BO de notre été. Alors autant venir se dandiner devant le DJ set du leader ce samedi à 20 h 20 à la Clairière, histoire de se réchauffer malgré une météo digne d’un mois d’octobre.

3. PNL

Oui, PNL apportera sa green à We Love. Ademo et N.O.S, que l’on vous a présentés plusieurs fois sur Konbini, seront un peu les ovnis d’un festival qui permet au hip-hop de se mélanger au rock, à l’électro, ou à l’écologie. Représentants du rap français et forts d’un disque d’or avec Le Monde Chico, leur troisième album, les deux frères des Tarterêts fouleront la scène de la Prairie le samedi 4 juin à 19 h 40. Entrez dans leur bulle, vous verrez : on y respire de la bonne.

4. Dâm-Funk

Le grand oncle de la G-funk fera honneur de sa présence lors du deuxième jour du festival. Dâm-Funk : si ce nom ne vous dit rien… creusez au fond de votre mémoire, vous le retrouverez ; ou (ré)ouvrez n’importe quel livre d’histoire du funk. Le pharmacien du label Stones Throw risque de se mouiller, à moins que le temps ne soit clément mais, quoi qu’il en soit : il apportera le soleil de sa Californie à la scène de la Clairière, dimanche à 15 h 40.

5. Fatima Yamaha

Le Néerlandais multiplie les alias mais c’est sous ce dernier qu’il a délivré le meilleur morceau de 2015, “What’s a Girl to Do”, et l’incroyable album Imaginary Lines. Le bonhomme vient même de délivrer un remix groovy à souhait d'”Old Skool“, le nouveau single de Metronomy. Ses lives, durant lesquels il joue ses morceaux en improvisant des solos sur son synthé au son si spécifique, sont de petits bijoux à ne rater sous aucun prétexte. Aucun. Et encore moins celui de dimanche à 17 heures à la Clairière.

6. Superpoze

Superpoze est la définition même du terme “prolifique”. En douze mois, le Caennais a pondu son premier album, fait une tournée conséquente, produit des sons à droite et à gauche tout en réalisant le nouveau disque de DJ Pone, Radiant. Et pour couronner le tout, il vient tout juste de sortir un nouvel EP très house, très club mais très bon. Du coup, on sait où vous serez ce dimanche à 14 h 20.

7. Mura Masa

Avec un nom pareil, on pourrait croire, instinctivement, que Mura Masa a grandi au pays du Soleil-Levant, bercé par les récits d’aventure de samouraïs et les estampes délicates d’Hokusai. Mais l’histoire est tout autre. Moins exotique, certes, mais pas moins fascinante.

Né Alex Crossan, ce jeune Britannique de 20 ans (qui doit son nom de scène au créateur de sabres japonais Sengo Muramasa) commence à faire parler de lui avec Soundtrack to a Death, une première mixtape sortie en 2014, à travers laquelle il pose les bases de sa musique : un doux mélange entre productions électroniques, instruments asiatiques (comme la flûte shakuhachi), et voix aussi subtiles qu’aériennes.

Depuis, Mura Masa a enchaîné les morceaux, mettant régulièrement en lumière des chanteurs issus de la scène anglaise tels que Denai Moore ou NAO, avec laquelle il a façonné le superbe “Firefly”. Son dernier titre, “What If I Go”, est une énième preuve de son talent.

8. Jacques

Chaque live de Jacques est unique et pour cause : en plus de son matériel, il demande au public de venir avec des objets à lui filer, peu importe le genre, pour faire du bruit avec ces derniers et exploiter l’ensemble de ces sons pour fabriquer des morceaux en direct. Vous ne comprenez pas très bien ? Le mieux reste de se déplacer ce dimanche sur la scène Think Tank à 22 heures, pour se prendre une bien belle claque.

9. Floating Points

Floating Points, Sam Sheperd pour les intimes, est un ovni au sein du paysage musical actuel. Docteur en neuroscience, il a sorti il y a quelques mois l’un des meilleur album de 2015, Elaenia — savant mélange de classique, jazz expérimental et ambient (rien que ça). L’Anglais sera, pour une de ses rares dates françaises, ce samedi à 19 heures à la Clairière, en formation festival, à savoir entouré de huit musiciens classique. Immanquable.

10. Lido

http://lifeofpeder.com

Posté par Lido sur mardi 29 mars 2016

Lido : quatre lettres pour un producteur norvégien qui nous avait surpris il y a deux mois en reprenant à sa manière – puissante et maîtrisée – le dernier album de Kanye West, The Life of Pablo. Aujourd’hui, s’il se rend au We Love Green, c’est avant tout pour défendre un premier album attendu royalement au tournant. Ce sera pour dimanche, à 18 h 30, du côté de la Clairière.

Article coécrit avec Arthur Cios, Rachid Majdoub et Naomi Clément.