Les aventures de la célèbre équipe de waterpolo gay se sont offert une suite, prévue en salles le 13 avril prochain. Dans ce deuxième opus, les Crevettes pailletées sont en route pour les Gay Games de Tokyo mais se retrouvent bloquées dans une région particulièrement homophobe de Russie après avoir loupé leur correspondance.
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La loi russe interdisant la ” propagande homosexuelle”, la majeure partie du film a en réalité été tournée entre Kyiv et Lviv en Ukraine, un pays qui accueillait de nombreux tournages avant le début de la guerre, notamment pour des raisons économiques. Depuis, une partie de l’équipe d’acteurs et de techniciens ukrainienne, dont le comédien Vladimir Rashchuk ou le producteur exécutif Olias Barco, ont pris les armes pour combattre l’envahisseur russe, raconte Cédric Le Gallo, qui cosigne le film avec Maxime Govare, dans les colonnes du Parisien :
“Du jour au lendemain, on a vu nos comédiens habillés en soldats […]. Ils ne sont pas partis au front à contrecœur, mais avec la fougue et la détermination de sauver leur pays.”
Certains lieux du tournage sont depuis devenus des abris anti-atomiques, comme la boîte de nuit établie dans une ancienne usine de Kyiv où se retrouvait l’équipe le soir. “Aujourd’hui, quand on voit le film, on se dit que les rues dans lesquelles on a tourné n’existent peut-être plus”, a réagi Maxime Govare.
Pour soutenir ses anciens collègues partis au front, l’équipe française a notamment participé à une collecte pour leur acheter des gilets pare-balles et leur envoie régulièrement des images des avant-premières du film qui s’achèvent toutes par les spectateurs qui crient, en chœur, “Slava Ukraini” (“Gloire à l’Ukraine”).