Samba De La Muerte dévoile en exclu pour Konbini le clip de “You’ll Never Know When I Lie”, pièce de choix de son très bon premier album Colors.
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L’alchimie musicale, au fond, c’est d’une simplicité désarmante. Le but du jeu étant de trouver l’équilibre entre rythme et mélodie – et de ne pas le perdre. Bien sûr, dans la pratique, c’est bien plus compliqué que ça mais c’est ce qu’accomplit avec succès Samba De La Muerte dans son nouveau clip, dévoilé en exclusivité pour Konbini, “You’ll Never Know When I Lie”. Derboukas, synthés arabisants et riffs de guitares entêtants illustrent la lutte de deux combattantes qui semblent parfois s’affronter et parfois danser. Comme une sorte de samba de la mort, je ne vous le fais pas dire.
Colors, disque en forme d’invocation au soleil
Le 18 mars, Samba De La Muerte sortait enfin son premier album Colors. “Enfin”, parce que après deux premiers EPs remarqués, dont on vous a déjà beaucoup parlé (là et là par exemple), le long play se faisait attendre impatiemment. Les amateurs de la musique diablement inventive d’Adrien Leprêtre ont alors pu mettre la main sur un disque un peu à l’image du nom du groupe : chaleureux et bigarré, mais souvent loin d’être inoffensif.
Que ce soit sur une paisible mer d’huile (“Tanger”) ou dans des eaux plus troubles (“Love Song”), l’auditeur navigue entre folk songs chorales (“Don’t Let Go”), titres pop exotiques (“Colors”) et appels du pied à se déhancher (“The Beat”, “Love Song”). Tout accessible au profane que soit Colors, ses compositions compliquées sont ciselées avec délicatesse et ses arrangements pesés avec minutie.
Ce qui lie Colors d’un bout à l’autre, c’est l’invocation au soleil de chacune de ses compositions, du doux poème de “Tanger” au tempo fiévreux “You’ll Never Know When I Lie”. D’ailleurs si Battles avait écrit une pop song sous le soleil du Maghreb, serait-elle si différente de “Ghadir” ? Et avec le krautrock de “The Beat”, motorik ne rime-t-il pas soudain avec tropik ? À vous de décider, en écoutant Colors. Oui, c’est un conseil.
Pour danser la Samba De La Muerte chez soi, direction Facebook, Soundcloud ou leur site Internet. En live, c’est par ici :
1er avril : Le Temps Machine, Tours (37)
7 avril, La Lune des Pirates, Amiens (80)
8 avril : Stereolux, Nantes (44)
9 avril : L’Echonova, Vannes (56)
12 avril : Le Printemps de Bourges (18)
13 avril : Le Point éphémère, Paris (75)
16 avril : La Sirène, La Rochelle (17)
2 juin : La Luciole, Alençon (61)
29 juillet : festival Cabourg Mon Amour, Cabourg (14)