Retour sur les 7 meilleurs films de Spielberg pour ses 70 ans

Retour sur les 7 meilleurs films de Spielberg pour ses 70 ans

Sept films pour 70 piges : rétrospective sur certains des plus grands films de ce géant du cinéma, dont l’œuvre a marqué toute une génération.

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Le 18 décembre, le légendaire réalisateur américain Steven Spielberg a fêté ses 70 ans. Inutile de présenter celui qui est l’un des cinéastes les plus influents de sa génération, comme on peut le voir avec la série Stranger Things – qui est truffée de références à ses films des années 1980. Brillant dans tous les genres, de l’aventure au drame historique, en passant par la science-fiction, il a redéfini le monde du cinéma.

Et c’est bien parti pour durer. Avec bientôt 56 films au compteur en tant que réalisateur et 161 en tant que producteur, il ne semble pas vouloir s’arrêter. Son travail lui a valu trois oscars et sa fortune est estimée à 3,44 milliards d’euros. Son soixante-dixième anniversaire est donc l’occasion rêvée de se replonger dans sept de ses plus grands films. Une sélection que lui-même se dit incapable de faire, comme le prouve sa réponse quand on lui demande quel est son film préféré parmi ceux qu’il a réalisés  :

“C’est la question la plus difficile qu’il soit. Et la réponse la plus clichée est la plus vraie, parce que la vérité et les clichés vont parfois de pair. J’ai sept enfants et je n’ai pas de favoris : ils sont tous mes favoris.”

Les Dents de la mer (1975)

Il suffit d’entendre une seule note de la musique composée par John Williams pour la reconnaître immédiatement. Le film a traumatisé des milliers de personnes, qui sont maintenant incapables de se baigner au large. Le long-métrage a donné naissance à la tradition du blockbuster estival telle qu’on la connaît aujourd’hui, tout en marquant un tournant dans la carrière du réalisateur, qui déclare : “J’étais un réalisateur qui travaillait sur commande avant Les Dents de la mer. Et comme il a très bien marché, j’ai ensuite pu faire tous les films que je voulais, et Hollywood me signait chèque sur chèque.”

(via Giphy)
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Rencontre du troisième type (1977)

Bien que cela fasse quelques années qu’il n’a pas réalisé de grand film de SF, Steven Spielberg a également révolutionné le genre. Sa première tentative de s’attaquer au thème de la vie extraterrestre en long format est toujours, 40 ans plus tard, plus pertinente que certains films d’aujourd’hui. Par ailleurs, le grand réalisateur François Truffaut y tient un petit rôle, ce qui ne gâche rien.

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Les Aventuriers de l’arche perdue (1981)

Écrit par son super pote George Lucas, juste après la sortie du premier Star Wars, cet hommage aux serials d’aventure des années 1930 est LE film qui nous a tous donné l’envie de devenir des archéologues. La trilogie toute entière (on ne parle bien que de la trilogie, Le Royaume du crâne de cristal ne comptant pas pour les vrais fans) est fantastique, mais la première aventure d’Indiana Jones est sans doute la plus mémorable. Seul Harrison Ford pouvait assumer ce rôle devenu une véritable icône de la culture pop.

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E.T. l’extraterrestre (1982)

Après Rencontre du troisième type, Spielberg est devenu avec E.T. l’expert du film familial de science-fiction, qui raconte l’histoire d’un petit garçon aidant un extraterrestre à rentrer chez lui, au moment où il a du mal à gérer le divorce de ses parents. Le film illustre l’innocence de l’enfance, tout en soulignant l’importance de savoir laisser partir les gens que l’on aime.

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Jurassic Park (1993)

Acclamé pour ses effets spéciaux révolutionnaires (la CGI de ce film a vraiment bien vieilli), le film familial/d’aventure/d’horreur (oui, tout ça à la fois) a remis les dinosaures au goût du jour. Il est intéressant de noter que ces gros lézards n’apparaissent à l’écran que 15 minutes au total. Comme quoi, même un plan sur un verre d’eau qui tremble peut suffire parfois…

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La Liste de Schindler (1993)

La preuve que Spielberg ne peut être cantonné à un seul genre cinématographique. Avec ce film, le réalisateur aborde avec une grande justesse les horreurs de la Shoah, au cours de la Seconde Guerre mondiale. De cette œuvre filmée en noir et blanc, tout le monde se rappellera du plan montrant une petite fille portant une robe rouge et de celui dans lequel une bougie est allumée (les seules couleurs du long-métrage, si on exclut l’épilogue) – sans oublier la prestation magistrale de Liam Neeson.

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Il faut sauver le soldat Ryan (1998)

Les 24 premières minutes de ce film ont changé à tout jamais le genre du film de guerre, en reconstituant méticuleusement le débarquement du 6 juin 1944. Grâce à cette grande fresque épique portée par Tom Hanks et Matt Damon, Steven Spielberg a lancé une vague de réalisme sans précédent dans la représentation de la Seconde Guerre mondiale.

(via Giphy)
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Et comme la retraite peut attendre, Steven Spielberg travaille actuellement sur son nouveau projet, basé sur un roman dystopique intitulé “Ready Player One“, qui sortira en 2018.

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet