Quentin Tarantino a failli réaliser un James Bond dans les années 1990, et pas n’importe lequel

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Quentin Tarantino a failli réaliser un James Bond dans les années 1990, et pas n’importe lequel

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(© AEG Presents / MGM)

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Par Arthur Cios

Publié le

Est-ce que ça aurait été stylé ? Oui, absolument.

Cela fait longtemps que l’on connaît cette chimère, ce projet avorté — comme Hollywood en a tant eu. Oui, Quentin Tarantino a failli réaliser un James Bond et pas n’importe lequel : Casino Royale. Vous ne connaissez certainement pas cette histoire, dont il vient tout juste de reparler sur Zeitmagazin (ce qui est assez rare pour être souligné ici).

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Pulp Fiction sort en 1994, et est un beau carton critique et public, sans compter la belle Palme d’Or qu’il a reçue. Tarantino a deux films au compteur, et devient le nouveau nom que tout le monde s’arrache à Hollywood. Sauf que lui a déjà un plan. Comme il l’explique au média allemand, cité par ÉcranLarge :

“J’ai lu le roman [Casino Royale, d’Ian Fleming, ndlr] et je l’ai bien aimé. En gros, ça raconte les origines de James Bond. Si j’avais pu le faire, ça aurait été juste après Pulp Fiction. À ce moment-là, les producteurs de la franchise Bond n’avaient pas les droits de Casino Royale, à cause d’une bataille légale de plusieurs décennies. Donc j’aurais pu adapter le roman.”

Voyant un James Bond plus violent que jamais, sanglant, trash, avec plus de sexe que jamais, les ayants droit de la grande partie des droits de la franchise, les Broccoli, rachètent fissa fissa les droits dudit bouquin.

Le site français nous raconte au passage que plusieurs années plus tard, Tarantino a failli se replonger dans le projet, après l’échec relatif de Meurs un autre jour en 2002. Pierce Brosnan était même partant. Le film ne se fera pas mais Tarantino a déjà exprimé son agacement avec le Casino Royale de Martin Campbell porté par un nouveau 007, à savoir Daniel Craig.

Avec des si, on referait l’Histoire. Le Casino Royale est un James Bond que l’on apprécie vraiment. Mais force est de constater qu’on aurait été bien curieux de voir ce qu’un 007 à la sauce Tarantino aurait pu donner.

On a classé (objectivement) tous les James Bond, du pire au meilleur