Pusha T a toujours McDonald’s en travers de la gorge et clashe son Filet-O-Fish

Pusha T a toujours McDonald’s en travers de la gorge et clashe son Filet-O-Fish

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Par Inès Richardson

Publié le

Vingt ans après avoir soi-disant créé le jingle "I’m Lovin' It", le rappeur réclame toujours son dû et croque McDo dans le diss track "Spicy Fish Diss".

Pusha T a bel et bien changé de camp. Alors qu’il est en partenariat avec la chaîne rivale Arby’s, son nouveau morceau publicitaire “Spicy Fish Diss” attaque le géant du fast-food McDonald’s, avec lequel le rappeur a collaboré il y a près de vingt ans. D’un ton ferme et ironique, Pusha T poursuit sa “gueguerre” contre le Filet-O-Fish et exprime ouvertement son dégoût.

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En 2016, le rappeur a affirmé avoir écrit le célèbre jingle publicitaire de McDonald’s “I’m Lovin’ It”. Le morceau, produit par les collaborateurs de longue date de Push, The Neptunes, et interprété par Justin Timberlake, a fait ses débuts en 2003. Cependant, cette affirmation a depuis été contestée par les co-auteurs du single et d’autres personnes impliquées dans sa création.

La raison de sa colère contre McDonald’s ? Le clown s’est bien moqué de lui et ne lui a pas versé la redevance méritée pour ce qui est devenu la campagne marketing la plus longue des 82 ans d’histoire de l’entreprise.

“Je suis seul responsable du slogan ‘I’m Lovin’ It’ et du jingle de cette campagne. Je l’ai fait à un très jeune âge à un moment de ma carrière où je ne demandais pas autant d’argent ni la propriété de mes œuvres. Je ne l’ai compris que plus tard. Je me suis dit : ‘J’ai fait ça, j’aurais dû avoir plus de retours.’ Je crois que mon frère et moi avons pris un demi-million ou un million, mais ce sont des cacahuètes quand tu vois le succès du jingle et du slogan.”

Impossible de berner Pusha T désormais, le rappeur n’a pas sa langue dans sa poche et beaucoup en sont témoins. Lors de son clash avec Drake, il n’a pas hésité à dévoiler l’existence de son enfant, obligeant le Canadien à assumer sa paternité et la reconnaissance de son fils. Ce n’est sûrement pas McDonald’s qui arrivera à lui faire peur.