En réponse à des insultes sexistes, Princess Nokia frappe un spectateur en plein concert

En réponse à des insultes sexistes, Princess Nokia frappe un spectateur en plein concert

Face au sexisme, Princess Nokia répond avec les poings.

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Ceux qui ont déjà vu Princess Nokia en concert connaissent son énergie, sa force de caractère et sa volonté de faire avancer la cause féministe. En janvier dernier, alors qu’elle se produisait au Trabendo, à Paris, elle invitait déjà les jeunes femmes de l’auditoire à occuper les premiers rangs et à ne pas se laisser bousculer par les hommes. En concert le 15 février à l’université de Cambridge (Angleterre), la rappeuse a dû se défendre elle-même face à un homme qui lui adressait des propos sexistes.

D’après Fly, un “réseau pour les femmes et les personnes de couleur non-binaires” de l’université de Cambridge, un spectateur aurait exhorté la rappeuse à lui montrer ses seins, entre autres obscénités. Une accusation que le principal intéressé a réfuté. S’exprimant auprès du journal étudiant The Cambridge Student, le jeune homme affirme qu’il a simplement crié “Let’s go Abigail!”, car il “croyait que la chanteuse s’appelait ainsi”. Princess Nokia lui aurait alors jeté un verre avant de lui asséner trois coups et de mettre un terme à son concert après seulement deux morceaux.

Pour sa part, Princess Nokia a expliqué aux membres du réseau Fly n’avoir “aucune tolérance en ce qui concerne le sexisme et le harcèlement sexuel”. L’artiste a exprimé des regrets sur le fait que son show se soit abruptement terminé et a fait savoir aux “femmes de couleur” qu’elle “se sentait désolée”. Selon le post de Fly, beaucoup de personnes à l’université aurait condamné son geste. Cependant si la réponse de la rappeuse à une possible attaque sexiste fait débat au sein de Cambridge, la rédactrice de Fly affirme que l’humiliation dont a été victime Princess Nokia est “emblématique des humiliations récurrentes que subissent les femmes, et tout particulièrement les femmes de couleur qui essayent d’évoluer dans des espaces dominés par des hommes blancs comme Cambridge”.