On vous dit tout sur la loi “anti-Taylor Swift” complotée par les majors de l’industrie musicale

On vous dit tout sur la loi “anti-Taylor Swift” complotée par les majors de l’industrie musicale

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Par Konbini

Publié le

On dirait qu’Universal, Sony et Warner n’ont pas trop apprécié les réenregistrements de Taylor.

Vous avez peut-être loupé cet épisode où Taylor Swift réenregistre un tas de ses anciens projets suite à un litige avec son ancien label musical. La chanteuse a envoyé quatre nouvelles versions de ses anciens projets Fearless, Red, Speak Now et 1989 à cause de l’arrivée de Scooter Braun à la tête de Big Machine Records. Lorsque l’entrepreneur américain débarque en 2019, Taylor Swift dira que c’est le “pire scénario imaginable”. Vous captez un peu l’ambiance au sein des locaux…

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Plutôt que d’entrer dans une bataille juridique, Taylor Swift enchaîne donc les reprises d’albums. Si le public applaudit la démarche, les labels cherchent aujourd’hui plutôt à se protéger. Universal Music Group, Sony Music Entertainment et Warner Music Group seraient en train de modifier leurs contrats d’enregistrement afin d’interdire aux artistes de réenregistrer leurs projets pendant au moins dix ans.

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Dix ans ou plutôt trente ?

Ces nouvelles versions font de l’ombre aux anciennes, détenues par le label, et forcément, ça pose problème. Certains avocats spécialisés dans la musique affirment que les nouveaux contrats d’enregistrement pourraient même interdire les artistes de réenregistrer leur musique jusqu’à trente ans après leur départ du label. À l’origine, c’était plus cinq à sept ans, ou deux ans après l’expiration du contrat initial.

“La première fois que j’ai vu ça, j’ai essayé de m’en débarrasser”, raconte Josh Karp, un avocat d’artiste engagé, avant d’ajouter : “Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est étrange. Pourquoi accepterions-nous d’autres restrictions que celles que nous avons acceptées par le passé avec le même label ?”

Un représentant d’Universal Music Group a refusé de répondre à Billboard et a déclaré que le label ne commentait pas les accords juridiques. Il a tout de même fait référence à un article du Wall Street Journal rapportant que le label avait effectué les changements avant que les “Taylor’s Version” n’apparaissent. Les représentants de Warner Music Group et de Sony Music Entertainment n’ont pas répondu.