On a classé (objectivement) tous les Mission impossible

On a classé (objectivement) tous les Mission impossible

Image :

© Paramount Pictures

photo de profil

Par Arthur Cios

Publié le

Ce message s'autodétruira dans 10 secondes.

#7. Mission impossible 2, de John Woo (2000)

Qu’on soit bien d’accord : le 2e volet n’est pas un mauvais film, un mauvais blockbuster, ou même un mauvais Mission impossible. C’est du pur John Woo, qui pète dans tous les sens, plus porté sur l’action que sur l’espionnage et qui transpire les années 2000. Foncièrement cool et kitsch, il en demeure peut-être l’épisode le plus faible malgré tout. Mais on avait prévenu : c’est une saga de haut niveau !

À voir aussi sur Konbini

#6. Mission impossible 3, de J.J. Abrams (2006)

On sait, c’est celui qui relance la franchise, qui lance la grande machine, la grande histoire d’amour centrale. Et oui, on est d’accord pour dire que Philip Seymour Hoffman est le vilain le plus intéressant de tous les Mission impossible. Mais pour autant, il faut reconnaître que le J.J. Abrams n’est pas encore au niveau du reste — ni de sa filmo, le cinéaste allant peut-être un peu trop piocher dans sa série Alias.

#5. Mission impossible : Protocole fantôme, de Brad Bird (2011)

On connaît plus Brad Bird dans l’animation que dans le live action. Pourtant, entre le sous-estimé Tomorrowland et celui-ci, il y avait de quoi lancer une belle carrière. Après, et ce même si on aime une fois encore beaucoup le film et la vraie leçon de réalisation de Bird, le fait est que 12 plus tard, on ne se souvient que de la scène d’escalade du building de Dubaï.

#4. Mission impossible : Dead Reckoning, partie 1, de Christopher McQuarrie (2023)

Pour ce nouveau volet, on revient à l’espionnage le plus pur. Mais la course à la cascade la plus folle continue. Ce qui est fascinant avec le film, c’est qu’étrangement, le fait de connaître en avance la cascade ultime (la chute à moto du haut d’une montagne pour atteindre un train) devient un enjeu d’attente et de montée en pression. Si on ne savait pas, la cascade en serait presque moins puissante, ce qui interroge un peu sur la construction du récit autour de son marketing. Il n’empêche que voir Tom Cruise se battre contre une IA et des algorithmes, à l’heure du combat pour les salles de cinéma et contre les plateformes de streaming, a quelque chose d’assez jouissif. Au final, malgré certains pans de l’histoire qu’on trouve un peu plus faibles, l’épisode est vraiment un excellent volet — et au-dessus de 90 % des productions hollywoodiennes actuelles.

#3. Mission impossible : Rogue Nation, de Christopher McQuarrie (2015)

L’arrivée de McQuarrie sur la franchise a permis de trouver l’ADN définitif de ce qu’est un Mission impossible. Le réalisateur arrive et casse les codes en ouvrant le film sur la grosse cascade, et concluant sur une poursuite, alors qu’habituellement, c’est l’inverse. Il solidifie ce que les précédents tentaient de faire, à savoir des films de bande qui ne soient pas uniquement centrés sur Ethan Hunt. L’intrigue demeure du pur Mission impossible.

Et puis, bon. Rebecca Ferguson, quoi.

#2. Mission impossible : Fallout, de Christopher McQuarrie (2018)

Sa place n’est pas là que pour les séquences parisiennes. Ni pour la cascade en chute libre/parachute, ou pour le braquage de fourgon. Ni pour la course-poursuite à moto à contresens. Ni pour les gros bras et la moustache de Henry Cavill. Ni pour l’aspect martyr hanté par le deuil de Hunt, creusant la psyché de son personnage plus que jamais. Ni pour le fait que McQuarrie s’approprie plus encore la franchise à changeant de compositeur, de chef op. Mais on ne peut nier qu’il n’est pas loin d’être le meilleur de la saga.

#1. Mission impossible, de Brian de Palma (1996)

Le Goat. Rien à faire, la réalisation de Brian de Palma supplante tout le reste. Vous pouvez ranger vos cascades impressionnantes : ce qui nous plaît, c’est ce complot qui dépasse tout mais qui reste pourtant à échelle humaine. C’est cette photo sublime de Stephen H. Burum. C’est cette B.O. culte de Danny Olfman. Ce sont ces plans fous. C’est Jean Reno et Emmanuelle Béart. C’est la scène la plus culte d’entre toutes, avec les lasers. C’est, et à jamais, le plus grand.