Non, il n’y aura pas d’Étrange Noël de monsieur Jack 2, et Tim Burton veut que vous lui foutiez la paix avec ça

Non, il n’y aura pas d’Étrange Noël de monsieur Jack 2, et Tim Burton veut que vous lui foutiez la paix avec ça

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Par Adrien Delage

Publié le

"Dégagez de ma propriété !"

Cette année, L’Étrange Noël de monsieur Jack, film d’animation culte des studios Disney sorti en 1993 aux États-Unis (un an plus tard en France), fête ses 30 ans. C’est un film réalisé par Henry Selick, mais imaginé et produit par Tim Burton, qui avait dû lâcher la réalisation à l’époque pour terminer Batman, le défi. Depuis des années, les médias harcèlent le cinéaste américain pour savoir si, oui ou non, il y aura un jour un nouveau film dans l’univers gothique de Jack Skellington.

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Pour Tim Burton, la réponse est sans appel et il ne veut plus en entendre parler. L’Étrange Noël de monsieur Jack restera tel quel, et il n’est pas question de voir une suite ou autre reboot dans les prochaines années, tout du moins de sa main, comme il l’expliquait à Empire :

“C’est un film très important à mes yeux. Au cours de ma carrière, j’ai fait des suites, des reboots et d’autres spin-off, mais je ne veux pas que ça arrive à [L’Étrange Noël de monsieur Jack]. Ça me fait plaisir que des gens s’y intéressent autant, mais ce n’est pas mon cas. J’ai l’impression d’être ce vieil homme qui possède un bout de terre et refuse de le vendre à cette grosse centrale nucléaire qui veut s’en emparer.

Dégagez de ma propriété ! Vous ne l’aurez jamais, bande de casse-pieds ! Peu importe ce que vous voulez construire dessus, si vous venez sur mon territoire, je sors mon fusil de chasse.”

La réponse est assez claire et Tim Burton veut qu’on lui fiche la paix avec ça, il n’y aura pas de second Noël dans la ville d’Halloween. Dans la suite de l’interview, le réalisateur explique plus sérieusement que Jack, au même titre qu’Edward aux mains d’argent et son Batman, représentent des personnages très personnels pour lui et qu’il ne veut pas prendre le risque de ternir leur aura.

On peut comprendre, même si Tim Burton prépare l’impossible de l’autre côté : une suite à son chef-d’œuvre Beetlejuice, plus de 35 ans après sa sortie originale.