Les studios Ghibli expliquent enfin pourquoi les parents de Chihiro se transforment en cochons

Les studios Ghibli expliquent enfin pourquoi les parents de Chihiro se transforment en cochons

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Par Arthur Cios

Publié le

Dans une lettre envoyée à une fan, les studios Ghibli expliquent enfin la raison de la transformation des parents de la petite Chihiro en cochons géants.

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En 2001, l’un des meilleurs films des studios Ghibli déboulait sans trop prévenir. Le Voyage de Chihiro sera le plus grand succès de Miyazaki, du cinéma japonais en général, voire l’un des meilleur films des années 2000. Avec un Oscar du meilleur film d’animation, et près de 275 millions de dollars (249 millions d’euros) de recettes mondiales, le voyage dans la maison des esprits de la jeune fille a marqué bien des esprits.

Mais 15 ans après la sortie en salle, certaines énigmes restent sans réponse — ou presque. Une fan nipponne a envoyé une lettre désespérée aux studios pour éclaircir un point d’ombre : pourquoi les parents de Chihiro se transforment-ils en cochon après avoir mangé la nourriture d’un restaurant en apparence abandonné ? Surprise, comme nous l’apprend Bored Panda, un employé anonyme lui a renvoyé une sacrée réponse (presque deux feuilles A4).

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Ce dernier explique que la métamorphose symbolise d’une certaine manière la récession japonaise qui a sévi à partir de 1986. En effet, les parents, avec leur avidité et leur appétit sans fin, représentent les acteurs de cette crise économique. Par ailleurs, l’aspect définitif du processus est à l’image des conséquences de la cupidité des êtres humains.

Plus tôt dans le film, lorsque la famille de Chihiro découvre le parc à thèmes dans lequel se trouve le restaurant, le père de l’héroïne évoque la crise économique qui a frappé le Japon dans les années 1990, ce qui pourrait confirmer la métaphore socio-économique avancée par l’employé de Ghibli.

Si d’autres éléments de réponse se trouvent dans ladite lettre, rien n’évoque la nature exacte du repas en question. Il reste donc bien des mystères concernant ce bijou du septième art, et c’est tant mieux.