En ce 1er avril, et non, ce n’est pas une blague, les Red Hot Chili Peppers dévoilent enfin leur douzième album, Unlimited Love. Marqués par le retour du légendaire guitariste John Frusciante, les Californiens redécouvrent leur groove avec dix-sept titres divers, énergiques et tout en cohérence.
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Six ans après The Getaway, le groupe mythique est plus en forme que jamais et n’a pas dit son dernier mot. Pour illustrer cette sortie tant attendue, regardez Anthony Kiedis se faire courser par la police dans le clip de “These Are the Ways”.
Difficile d’être déçu, car cet album est d’une grande envergure. Si les sonorités restent familières, Unlimited Love est un grand bol d’air frais dans la carrière d’un des groupes de rock les plus en vogue du moment. Entre l’intensité maussade de “Black Summer”, le jazz en chute libre du morceau “Aquatic Mouth Dance” et l’émotion brute de “Poster Child”, les Red Hot flirtent avec la pop et on ne s’en lasse pas.
Après quarante ans de carrière, impossible d’égaler le talent de ce groupe culte. Plus frais que jamais, les aristocrates du rock se sont poussés vers le haut. Rempli de riffs mélancoliques, de refrains anthémiques et de mélodies douces, cet album a beaucoup en commun avec d’autres classiques de l’ère Frusciante, comme Californication de 1999 et By the Way de 2002. Un retour qui n’est pas des moindres.
