Le prix Utopi·e, qui récompense la création LGBTQIA+, dévoile ses artistes lors d’une expo à Paris

Le prix Utopi·e, qui récompense la création LGBTQIA+, dévoile ses artistes lors d’une expo à Paris

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© ​​Elijah Ndoumbe/Audrey Couppé de Kermadec

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Par Flavio Sillitti

Publié le

Du 24 au 28 mai, faites le plein de projets inspirants et importants.

Pour sa deuxième édition, le prix Utopi·e réinvestit les Magasins Généraux de Pantin “pour encourager et visibiliser la scène artistique queer, et faire appel à une approche de l’art attentive aux différences, engagée, diversifiée et inclusive”. Une exposition totalement gratuite, ponctuée de conversations, d’ateliers, de lectures, de performances et de DJ sets, qui mettent à l’honneur l’identité queer. L’espace des Magasins Généraux qui accueille les artistes est un ancien site industriel situé au bord du canal de l’Ourcq, restauré en lieu d’exposition, notamment. Et ce sera the place to be du 24 au 28 mai prochains, pour vous offrir votre dose d’art queer et découvrir la crème des artistes de demain.

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“Dans cette exposition, les dix artistes de générations et de pratiques diverses, ont en commun d’articuler des éléments biographiques à une esthétique de la sollicitude, de la catharsis, du participatif. Iels croisent des sujets multiples, sondent les relations au vivant, au corps, conquièrent les formes économiques et écologiques des productions artistiques, s’emparent et s’affranchissent des formats qui leur sont assignés, en exposant, performant et éditorialisant des récits modernes”, détaille le communiqué de presse. À l’occasion de cet événement, voici les dix lauréat·e·s de cette deuxième édition, à suivre au plus vite.

Maïc Baxane : illustration

“Maïc Baxane dessine et produit ses affiches-images sous forme de multiples aux couleurs franches, de visuels jouissifs qui placent les corps en leur cœur, bousculent et redéfinissent les représentations qui nous entourent, esquissant d’autres mythologies.”

Nelson Bourrec Carter : film, photographie et installation

“Les tropismes de Nelson Bourrec Carter sont ceux de ses origines familiales, françaises et africaines-américaines, de son identité queer, ainsi que des narrations qui ont forgé son regard sur cette triple culture.”

Aëla Maï Cabel : céramique et performance

“Le travail d’Aëla Maï Cabe se compose d’un ensemble de pièces se présentant sous la forme d’installations, et nous invite à nous relier à des forces, celles de la nature ou de la cosmogonie.”

Audrey Couppé de Kermadec, art visuel et performance

“Les œuvres d’Audrey Couppé de Kermadec se veulent hybrides et mêlent du dessin digital, des textes personnels, des photographies argentiques et des pistes sonores oniriques pour tisser des collages intimes et politiques.”

Naëlle Dariya : performance et comédie

“Les créations de Naëlle Dariya, qui sont des critiques acerbes du cistème, abordent les thématiques de la reproduction sociale et de l’intersectionnalité.”

Sido Lansari : broderie, vidéo et photographie

“À travers des médiums comme la broderie, la photographie et la vidéo, Sido Lansari interroge un récit collectif pour construire une réflexion et une mémoire individuelles.”

Elijah Ndoumbe : vidéo et photographie

“Elijah Ndoumbe fait appel à l’ensemble de ses sens, ainsi les sensations du souffle, du corps, de l’espace, du désir, de la musique et du mouvement deviennent des éléments-clés dans la production d’images.”

No Anger : performance et poésie

“Souhaitant exprimer la puissance de son corps loin des assignations validistes qu’elle subit au quotidien, No Anger se crée une nouvelle peau, par la danse et l’écriture.”

Jordan Roger : sculpture et photographie

“Les œuvres de Jordan Roger, toujours militantes, se dressent en réaction à l’hétéropatriarcat, aux inégalités de classes et questionnent plus généralement la religion, ses amours, ses icônes et la famille.”

Kianuë Tran Kiêu : photographie

“Kianuë Tran Kiêu réfléchit la libération des corps queers et racisé·e·x·s de tout contrôle, la réappropriation d’une spiritualité trans décolonisé́e comme rite de résilience, ainsi que la sensibilité comme puissance de révolte, de résistance et d’autodétermination politique.”

L’exposition du prix Utopi·e est à voir aux Magasins Généraux à Pantin, du 24 au 28 mai 2023. L’entrée est libre et gratuite. Une soirée d’inauguration aura lieu le 23 mars.

Konbini, partenaire du prix Utopi·e.