Six ans après Shrek 4 : Il était une fin, un opus en forme de conclusion, DreamWorks pourrait finalement amorcer la production d’un nouveau film de la saga.
À voir aussi sur Konbini
Ce n’était pas vraiment dans les plans de Dreamworks, mais le patron a toujours raison. En perte de vitesse depuis quelques années, l’entreprise de production cinématographique a été rachetée en avril pour la coquette somme de 3,8 milliards de dollars par Comcast (un géant médiatique américain). Le nouvel acquéreur a bien l’intention de rentabiliser son achat, comme l’explique notamment Deadline, et compte donc utiliser toutes les licences à succès du catalogue : Madacascar, Kung Fu Panda… et Shrek, même si l’histoire de l’ogre vert était a priori terminée après Shrek 4 : Il était une fin (indice dans le titre).
Un ogre qui génère du cash
Un film d’animation de cet acabit nécessitant plusieurs années de production, on ne risque pas de voir Shrek 5 de sitôt (pas avant 2020) mais l’intention est posée. Et quoi d’étonnant ? La franchise a déjà rapporté plus de 3 milliards de dollars au box-office international. Un peu gourmand, le boss de NBCUniversal (filiale de Comcast qui dirige désormais les studios), Steve Burke, aimerait également que DreamWorks produise à terme jusqu’à quatre films d’animation par an, ce qui bousculerait les habitudes du studio : tournant à trois projets annuels, DreamWorks était passé à deux en raison de problèmes de trésorerie.
Pour le meilleur et pour le pire, c’est Chris Meledandri, PDG d’Illumination Entertainment et producteur des Minions, qui prendra la direction créative des futurs films d’animation de DreamWorks. “Il va nous aider à trouver comment ressusciter Shrek”, explique laconiquement Steve Burke. L’ogre reviendra aussi sous forme de nouveaux produits dérivés et d’attractions inédites dans des parcs à thèmes.
En attendant, le prochain film de DreamWorks, Les Trolls, est prévu pour la fin de l’année.