La liste de cadeaux de noël de notre journaliste ciné qui aime trop collectionner plein de trucs

La liste de cadeaux de noël de notre journaliste ciné qui aime trop collectionner plein de trucs

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(© Warner Bros / Lego / Carlotta / Ghibli)

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Par Arthur Cios

Publié le

Des coffrets Blu-ray pour passer des heures devant de beaux films, ou des livres à feuilleter pendant des heures, il y en aura pour tous les goûts.

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“La liste de cadeaux à moins de 20 balles”, “La liste de cadeaux pour votre beau-frère fan de hockey sur gazon” ? Cette année, la rédaction de Konbini a décidé de plutôt choisir les cadeaux qu’elle aimerait recevoir. Parce qu’on est toutes et tous un peu différent·e·s et surtout, parce qu’on n’a pas réussi à se mettre d’accord.”

La fin d’année d’un journaliste cinéma coïncide forcément à l’arrivée des tops de fin d’année, de bilan en tous genres et de l’arrivée de films à Oscars. C’est aussi le moment où débarquent de gros bouquins et de beaux coffrets en tous genres pour accompagner les fêtes. Alors pour y voir plus clair, voilà la sélection des trucs les plus cool que je pourrais recevoir sous le sapin cette année.

Des beaux coffrets Blu-ray, parce qu’il est le dernier de ta famille à en regarder et qu’il adore l’objet

Tout Harry Potter et Les Animaux fantastiques en 4K :

Oui, être cinéphile et aimer Harry Potter ne fait pas 15, et l’arrivée du 4K devrait permettre aussi de se replonger dans ses plaisirs d’enfance dans la meilleure des qualités. Qui sait, peut-être qu’il aimera aussi les Animaux fantastiques

(© Warner Bros.)

La trilogie Le Parrain en 4K :

“Le Parrain est le plus grand film de l’Histoire“. Il vous soûle, ce cousin cinéphile ? Offrez-lui une version 4K de sa trilogie préférée. Vous aurez 10 heures de répit. Et vous pourrez lui emprunter pour vérifier si c’est bien le cas — et vous verrez que oui, mais c’est un autre débat.

(© Paramount Pictures)

Coffret Horreurs en 4K, avec Evil Dead 2, et Hurlements :

J’adore les films d’horreur, genre Conjuring 3 ou le dernier Scream”. Il est peut-être que votre petite-cousine se plonge un peu dans l’histoire du cinéma d’horreur. Franchement, un petit Sam Raimi ou Joe Dante en 4K, ça ne fait jamais de mal à personne. Surtout pour ces deux titres-là.

(© StudioCanal)

David Lynch, Origins :

Si vous voulez faire un cadeau plus pointu, et que vous voulez être sûr que votre tante qui aime les trucs bizarres n’ait pas déjà votre cadeau dans sa bibliothèque, Potemkine vient d’éditer début novembre (donc vraiment récent) un coffret contenant Eraserhead — qui était rare en Blu-ray jusque-là —, ainsi que l’ensemble de tous ses courts métrages et un documentaire sur l’artiste. Vous êtes sûrs de votre coup en offrant celui-ci, on vous le garantit.

(© Potemkine)

Coffret Pasolini 100 ans ! en 9 films :

Le premier film qui vient à l’esprit quand on vous dit le nom de Pier Paolo Pasolini est sans doute Salo ou les 120 jours de Sodome. Ou sa trilogie de la vie. Bien que certains soient cultes, on connaît moins ses premiers films, les 9 qu’il a réalisés dans les années 60, d’Accatone à sa trilogie sur le mythe (L’Évangile selon saint Matthieu, Œdipe Roi et Médée), en passant par Mamma Roma ou le moins connu Porcherie. Carlotta réédite, pour la première fois en Blu-ray, ces neuf films dans un coffret sublime contenant son paquet de suppléments. Parfait pour votre petit frère en étude de cinéma qui se fait une culture italienne, ou pour votre grande cousine cinéphile dans l’âme.

(© Carlotta)

Coffret collector Dario Argento :

6 films (dont certains plus rares que d’autres, comme Le chat à neuf queues) avec de nouvelles versions restaurées 4K du grand maître de l’horreur italienne, avec un livre, un docu, de nombreux entretiens en bonus : le must-have pour à peu près tout cinéphile.

(© Les Films du Camélia)

(© Les Films du Camélia)

Gaspar Noé en 4 Blu-ray :

On a tous quelqu’un fan de Gaspar Noé dans notre famille. Dans ce cas précis, un seul cadeau possible : ce coffret, qui contient Vortex (sorti il y a peu) mais surtout Enter the Void — denrée particulièrement rare en Blu-ray. Parce que quitte à voir des bad trips, autant les voir en bonne qualité.

(© Wild Bunch)

Des beaux livres, pour trôner dans son salon

Conversations avec Dean Tavoularis, de Jordan Mintzer :

Globalement, les livres de chez Synecdoche sont toujours de parfaits cadeaux de Noël. Magnifique, grand, riche, et monstrueusement intéressant. Leur nouveauté, autour du directeur artistique — chef décorateur va-t-on dire — de Coppola (Apocalypse Now, Le Parrain, Conversation Secrète, Coup de Cœur) mais aussi d’autres films cultes (Bonnie & Clyde, Little Big Man), sans parler de son passé par Disney, est un condensé de vie et d’anecdotes spectaculaire.

(© Synedoche)

Delon, en large et en travers, par So Film :

De plus en plus, So Film se diversifie et fait de beaux bouquins. Mais l’on tient là l’un des plus beaux ouvrages du média. En s’associant avec Marabout, les meilleures plumes du journal reviennent sur la figure d’Alain Delon, interview, décryptage, et photo à la clé — ça va d’anecdotes, comme son amour pour les chiens, à sa relation avec Melville. Le tout dans un grand livre, de 250 pages, aussi sublime que passionnant.

(© So Film/Marabout)

Bandes originales, une histoire illustrée de la musique au cinéma, de Thierry Jousse

De l’émergence du son hollywoodien, dans les années 30 donc, à aujourd’hui, le journaliste de France Musique et ancien rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma Thierry Jousse revient dans un très beau (et assez gros) livre sur l’histoire des BO. Et pas que des classiques Morricone ou Hermann, mais aussi un Alexandre Desplat ou même la figure du film jukebox chez Tarantino. Complet, il fera un aussi beau cadeau à votre cousine cinéphile qu’à votre oncle amateur de musique. Deux en un.

(© France Musique / EPA)

L’œuvre de David Fincher – Scruter la noirceur, de Stéphane Bouley :

Étrangement, bien que sa filmographie soit culte à bien des égards, il n’y a pas tant de livres sur la figure de David Fincher — à part deux trois analysant son œuvre sur un prisme bien particulier, que ce soit la peur ou autre. Le travail de Bouley est donc important, mettant autant en avant la vie et les secrets de fabrication des films qu’une analyse sérieuse et complète des films du cinéaste. 500 pages à mettre entre les mains de quiconque aimant un minimum le cinéma de Fincher, à savoir les trois quarts des cinéphiles.

(© Third Editions)

Au pays des Merveilles, trésors de l’animation japonaise, de Nathalie Bittinger :

De plus en plus de livres cherchent à surfer sur le succès des mangas et des animes chez les jeunes. Et aussi intéressant que cela puisse être, tous ne se valent pas. Et tous ne traitent pas le sujet avec autant d’intelligence que celui de Bittinger, qui en plus d’être un bel objet, ne parle pas que de Ghibli, Akira ou Satoshi Kon. Une centaine de pépites, dont certains dont vous n’avez certainement jamais entendu parler, analysés et comparés. Un indispensable pour quiconque aimant le cinéma d’animation, le cinéma japonais, ou le cinéma tout court — on aurait aussi pu mentionner celui de Michael Leader et Jake Cunningham, Anime : le guide des meilleurs dessins animés japonais, qui bien que moins complet, cite des titres également peu connus et complète bien la sélection.

(© Hoebecke)

Philippe R. Doumic, l’œil du cinéma :

Si Capricci nous séduit toujours avec ces petits formats, allant d’un condensé d’anecdotes sur Takeshi Kitano à une analyse rééditée et complétée des frères Coen, c’est sur ce grand livre de photos que l’on se dit que l’éditeur tient le cadeau de noël ultime. Car en célébrant Doumic, c’est tout le cinéma qui s’expose chez vous. Vous qui connaissiez forcément le cliché de Godard regardant de près une bobine, ou de Deneuve se cachant derrière des fleurs, vous savez qu’il y a forcément quelqu’un chez vous chez qui se livre a sa place. C’est certain.

(© Capricci)

Des belles affiches, parce que c’est important

Un poster de Dark Water, d’Hideo Nakata :

The Jokers a ressorti cette année trois films cultes du cinéma d’horreur japonais des années 90/2000, avec Audition de Takashi Miike, ou The Ring et Dark Water d’Hideo Nakata. Comme souvent, cela va de pair avec une édition limitée d’un poster sur du papier épais, avec un design unique. Un très beau cadeau franchement. On a choisi le Dark Water, mais parce qu’il fallait choisir hein.

(© The Jokers)

Les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy :

Tout le monde devrait avoir un poster de Jacques Demy dans son salon. Une règle que l’on s’applique déjà à soi-même, et ce poster des Parapluies de Cherbourg (le préféré de l’auteur de ces mots) nous semble un indispensable.

(© Ciné Tamaris)

Bonjour, de Yasujirō Ozu :

Que vous ayez vu ou non ce film du cinéaste culte Ozu, l’affiche est dans tous les cas absolument sublime — il faut remercier l’illustrateur Tony Stella. Au mieux, la personne connaît déjà le film (et l’adore forcément, donc). Au pire, elle ne connaît pas le film, et face à la beauté de l’affiche, n’aura qu’une envie : le découvrir. Parfait.

(© Carlotta)

Des vinyles aussi, parce que c’est un esthète hipster

Ghibli Jazz Vol.1, de All That Jazz :

Qui n’aime pas les BO de Joe Hisaishi des Miyazaki ? Qui n’aime pas le jazz ? Et si l’on vous dit que le studio a commandé au trio All That Jazz un album de reprise des musiques de Ghibli ? À peu près certain que vous préférerez le garder pour vous plutôt que de l’offrir à votre sœur, mais c’est le jeu de Noël, que voulez-vous…

(© Ghibli)

Lost Highway, de David Lynch :

Le film culte de David Lynch ressort en salle, puis bientôt en physique. S’il y a bien une BO différente, plus ancré dans l’époque du film que le reste de sa filmographie (avec toujours des thèmes par feu Angelo Badalamenti, mais aussi du David Bowie, du Ramstein, du Nine Inch Nails). En plus d’être un très bel objet.

(© Potemkine)

Des jeux, on sait jamais

Un set de Lego Avatar dans les airs :

Tout grand enfant adore les Lego. Avec la sortie du nouvel Avatar, la folie Na’vi va reprendre de plus belle. Ce set est donc un indispensable. Pour les petits et les plus grands. Pour tout le monde en fait. Surtout pour l’auteur de ces mots.

(© Lego)

Un Monopoly Disneyland :

Oubliez la rue de la Paix et le classicisme de la version originale. Autant tous les Monopoly dérivés ne se valent pas, autant cette version Disneyland Paris est un grand oui. Pas juste pour son château central, ou ses cartes chances, mais parce qu’acheter Space Mountain ou Star Tour vaut tous les jeux de la Terre. Pour les petits et les moins petits.

(© Hasbro)

Un jeu E.T. :

Un jeu de plateau, c’est toujours un grand oui. Avec E.T., des figurines et des cartes liés à l’un des meilleurs films de l’Histoire, plus encore. D’autant plus que d’habitude, ce genre de jeux n’est que rarement intéressant, mais on s’est surpris à être pris dedans et à vouloir en refaire. Validé donc.

(© Funko)

Puzzle Wes Anderson par Alexandre Clérisse :

Quand il ne dessine pas certaines des meilleures BD du moment, Alexandre Clérisse s’amuse à croquer les univers de cinéaste. Le dernier en date est, à nouveau, Wes Anderson, mais qu’il fait aussi en version puzzle avec Heye. 1 000 pièces englobant toute la filmographie du cinéaste, c’est un grand oui, et une superbe idée de cadeau.

(© Heye)